Au cours des huit dernières années, l’État égyptien a cherché à bâtir une économie nationale avec des éléments compétitifs et flexibles contribuant à renforcer la croissance dans les différents secteurs et à améliorer le climat d’investissement grâce à une série de réformes globales et de diverses incitations en matière d’investissement, a indiqué le Service d’information du gouvernement (SIG).
L’Etat a poursuivi ses efforts visant à améliorer l’efficacité du marché du travail et à renforcer les sources de devises. Il a adopté des plans de développement dans le cadre d’une action participative entre ses différents secteurs et les partenaires au développement aux niveaux intérieur et extérieur, selon le rapport publié par le SIG sur le bilan de l’économie égyptienne en huit ans.
L’économie nationale a atteint le taux de croissance le plus élevé depuis 14 ans malgré les répercussions de la crise russoukrainienne, avec un taux de croissance économique supérieure à la croissance mondiale qui devrait atteindre 3,2 % en 2022, selon la même source. Selon le rapport, l’économie égyptienne a atteint 6,6% en 2021- 2022, contre 2,9% en 2013- 2014, a expliqué le rapport, ajoutant que le produit intérieur brut à prix courants a plus que triplé, atteignant 7,9 trillions de LE (déclaration initiale) en 2021- 2022, contre 2,2 trillions de LE en 20132014. Le taux de chômage continue de baisser pour enregistrer son niveau le plus bas en plus de 30 ans atteignant 7,4% en 2021, par rapport à 13% en 2014, a souligné le SIG, rappelant que le taux de chômage a enregistré 7,2% au deuxième trimestre de 2022. Dans le même contexte, le taux d’inflation a enregistré 8,5% en 20212022, contre 10,1% en 2013- 2014, a poursuivi le Service d’information du gouvernement. Maximiser les recettes et contrôler les dépenses ont contribué à réduire les niveaux du déficit macroéconomique et la dette publique. En ce qui concerne la part des dépenses publiques dans le produit intérieur brut, elles ont atteint 22,8% en 20212022, contre 32,9% en 2013- 2014. La rationalisation des dépenses a contribué à dégager un excédent primaire du budget général, et les revenus ont triplé en 2021- 2022 par rapport à 2013- 2014, apprend-on de même source.
Les revenus ont diminué en matière de croissance du PIB qui a enregistré une forte croissance pour atteindre 16,7% en 2021- 2022, contre 21,4% en 20132014. Les taux d’endettement en Égypte sont inférieurs à ceux mondiaux, le ratio de dette publique sur le PIB ayant enregistré 87,2% en 20212022, contre 89,3% en 2013- 2014.