Les réformes macroéconomiques et structurelles mises en œuvre par l’Égypte l’aideront à surmonter la situation actuelle, a affirmé la Banque mondiale (BM) dans un rapport sur l’économie égyptienne et sa résilience face aux crises, selon la MENA.
Ces réformes, entreprises par le gouvernement égyptien depuis 2014 dans le but de réduire les déséquilibres macroéconomiques, de renforcer la performance du secteur de l’énergie et de mobiliser les financements, ont permis à l’Égypte d’enregistrer une meilleure performance des finances publiques et de grandes réserves en devises étrangères lors des crises successives, ajoute le rapport publié en décembre 2022, et cité par le centre d’information et de soutien à la prise de décision du Conseil des ministres (IDSC).
Des réformes institutionnelles ont été entreprises pour améliorer l’environnement des affaires, notamment en matière de facilitation du commerce et de restructuration des entreprises, poursuit le rapport.
À la lumière de la détérioration de la conjoncture mondiale, l’Égypte, comme d’autres pays émergents, fait face à des répercussions négatives, comme la hausse des prix localement, l’augmentation de la pression sur le budget général de l’État et l’exode des investissements, indique le rapport. Le taux de croissance en Égypte a enregistré une forte reprise avant l’escalade de l’opération militaire en Ukraine, selon la même source qui a rappelé que le taux de croissance moyen a atteint 6,6% au cours de l’exercice financier 2021-2022, contre 3,3% en 2020-2021.
Les prévisions de la Banque mondiale indiquent que la croissance ralentira à 4,5% au cours de l’exercice 2022-2023 en raison des répercussions de l’opération militaire russe en Ukraine, qui s’ajoutent aux perturbations liées à la pandémie de coronavirus. L’Égypte connaîtra une amélioration de la performance du secteur extérieur au cours de l’exercice 2022-2023, tirée par les transferts de fonds par les Égyptiens travaillant dans les pays du Conseil de coopération du Golfe et les flux d’investissements directs étrangers dans les secteurs de l’extraction du gaz et du pétrole, poursuit le rapport.