La ministre du Plan et du Développement économique, Hala Al-Saïd a déclaré que l’Etat était soucieux, au cours des quelques dernières années, de poursuivre le bond réalisé dans les investissements publics pour améliorer la qualité de vie des citoyens et du niveau des services et promouvoir la croissance économique globale et durable, soulignant que le volume des investissements gouvernementaux en 2021/2022 s’était élevé à 933 mds LE, avec un taux de croissance de 46% par rapport à l’année écoulée, selon la MENA.
Al-Saïd a tenu ces propos lors de sa participation au sommet économique de l’Egypte, dans sa troisième édition organisée, sous les auspices du conseil des ministres, sous le thème “Développement communautaire et opportunités d’investissement après la crise de coronavirus”.
Le total cumulé des investissements publics durant la période de 2014/2015 – 2021/2022 a atteint près de 3,7 trillions de livres, ce qui confirme l’intention du gouvernement d’injecter d’énormes investissements pour faire avancer l’économie à un rythme accéléré, à travers la production et l’emploi dans tous les secteurs économiques et la concentration sur le développement de l’infrastructure et des secteurs du développement humain et social.
Elle a souligné que les circonstances exceptionnelles que le monde traverse depuis deux ans se poursuivraient à cause de l’aggravation de la crise du coronavirus et de ses variants, ce qui augmente les craintes quant aux éventuelles pertes économiques, en particulier les marchés de travail, les bourses, les chaînes d’approvisionnement internationales qui souffrent toujours de cette crise, rappelant que l’économie mondiale avait perdu près de 22 trillions de dollars et que les indices d’investissement continuerait à reculer selon le FMI durant la période 2020/2025.
Et la ministre d’ajouter que les prix du pétrole et de l’énergie ont augmenté en moins de 6 mois à des taux allant de 50% à 80%, et que le marché du pétrole était l’un des changements les plus influents dans les fluctuations des prix en général, vu son impact direct et sa présence fondamentale dans plusieurs industries, secteurs et voies de fret.
D’autre part, Al-Saïd, a indiqué que l’économie égyptienne, a enregistré des taux de croissance vertigineux durant le premier trimestre de l’exercice financier en cours. La ministre, dans une interview mardi sur la chaîne Extra News, a indiqué que l’Egypte avait réalisé un taux de croissance de 9,8%, le plus haut enregistré durant les deux derniers siècles au niveau de tous les secteurs y compris l’industrie. Cet élan, réalisé durant le premier semestre, nous encourage à cibler le plus haut taux dans le Moyen-Orient, se chiffrant entre 5,5% et 5,7%, a dit la ministre, soulignant que cette croissance doit aller de pair avec des taux d’emploi et d’inflation raisonnables.