Un an après les émeutes Brasilia, Lula a exclu le lundi 8 janvier d’accorder un quelconque “pardon” à ceux qui ont conçu, financé ou perpétré ce attaques, qui avaient vu des milliers de partisans de son rival d’extrême droite Jair Bolsonaro attaquer les sièges des institutions démocratiques brésiliennes, rapporte BFM TV. “Il n’y a pas de pardon pour qui attente à la démocratie, à son pays et à son propre peuple”, a lancé le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, au nom du refus de “l’impunité”. “Tous ceux qui ont financé, planifié et exécuté une tentative de coup d’Etat doivent être punis de façon exemplaire”, a-t-il déclaré lors d’une cérémonie au Parlement, intitulée “Démocratie inébranlable”, pour marquer cet anniversaire en présence de représentants des institutions. “Nous avons sauvé la démocratie”, a affirmé Lula, qui s’en est pris à “l’ex-président putschiste”, ciblant son prédécesseur au palais présidentiel, Jair Bolsonaro (2019-2022), visé par une enquête. Le 8 janvier 2023, une semaine après l’investiture de Lula pour un troisième mandat, des milliers de manifestants avaient envahi la place des Trois pouvoirs au cœur de Brasilia, capitale fondée en 1960 et ville-monument moderniste édifiée par l’architecte brésilien Oscar Niemeyer.