Le Centre d’informations et d’appui à la prise de décision du Conseil des ministres (IDSC), a émis un nouveau numéro de sa publication périodique bimensuelle qui aborde l’un des sujets d’actualité pour présenter une vision intégrée sur ce sujet. Le nouveau numéro est accompagné d’un article de Mohamed Safi Eddine Kharbouch, professeur de sciences politiques à l’Université du Caire, intitulé : “Les opportunités et les bénéfices de l’adhésion de l’Egypte au groupe des BRICS”, a fait savoir l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
Le bloc BRICS comprend les principales économies mondiales, à savoir le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, qui produisent plus de 30% de l’économie mondiale et comptent plus de 43% des populations mondiales, selon l’IDSC qui précise que les pays du groupe produisent le tiers des céréales du monde.
Des opportunités prometteuses s’offrent pour l’Egypte après son adhésion audit bloc, d’autant plus qu’elle entretient des relations fortes, notamment sur le plan économique, avec les pays fondateurs du groupe, ce qui contribuera à optimaliser les avantages préférentiels offerts grâce aux accords de coopération et d’échanges commerciaux, en particulier l’augmentation des investissements étrangers entrant en Egypte et la hausse des exportations égyptiennes vers les pays du groupe, a-t-on appris de même source.
Le Centre a fait la lumière sur les opportunités et les gains de l’adhésion de l’Egypte au BRICS en abordant les facteurs politiques et économiques qui ont permis à l’Egypte de rejoindre le groupe, et les opportunités économiques prometteuses que l’Egypte bénéficiera après son adhésion au bloc.
L’adhésion de l’Egypte offre davantage d’opportunités pour augmenter la valeur des exportations égyptiennes vers les cinq pays du groupe et vers les pays qui y ont récemment rejoint, a expliqué M. Kharbouch. Elle offrira également de meilleures opportunités pour obtenir les produits des cinq pays du groupe, notamment dans les domaines de l’industrie lourde et légère, de logiciels, de technologies de communication, de satellites, de l’industrie textiles, de céréales, de sucre, de viande, et de la production et de l’exportation de métaux à des prix préférentiels et peut-être en monnaie locale, poursuit l’article.