Assurés de jouer les huitièmes de finale de la Ligue des Champions en cas de victoire hier mercredi contre l’Atlético Madrid, Liverpool et Jürgen Klopp apprécieraient plus encore d’obtenir leur ticket face à un adversaire avec lequel les relations sont électriques.
Avec neuf points en trois matches, les Reds survolaient un groupe B qu’on prédisait serré avec l’Atlético, le FC Porto (4 pts), et le Milan AC (0). Mais le passé récent laissait penser que la rencontre ne pouvait être qu’explosive entre deux équipes qui s’appuient sur l’intensité et sont portées par des coaches passionnés et de fort caractère.
Le huitième de finale en février / mars 2020, où les Madrilènes avaient sorti des Reds tenants du titre en allant l’emporter dans la prolongation à Anfield Road (1-0, 3-2, ap. prol.) avait déjà tout d’un classique du football européen.
Le match aller, remporté par les Anglais (3-2) il y a deux semaines, a rajouté une couche de dramaturgie.Rapidement mené 2-0, l’Atlético avait refait son retard, avant de voir successivement Antoine Griezmann être expulsé, Liverpool reprendre l’avantage sur pénalty, et la VAR leur en refuser un pour une faute vaguement similaire en toute fin de match.
Au coup de sifflet final, Diego Simeone s’était engouffré dans le couloir des vestiaires sans même serrer la main de Jürgen Klopp, qui avait ironiquement agité la main en signe d’au-revoir.
– Le “Cholo” refait des siennes L’Allemand avait qualifié de “pas très cool” l’attitude de l’Argentin, tout en admettant: “Je ne suis pas non plus extrêmement content de la mienne, pour être honnête.” “En règle générale, je ne salue jamais après le coup de sifflet final.
Je n’aime pas ça, et je ne pense pas que ce soit sain car il y a toujours quelqu’un qui n’est pas satisfait”, avait justifié le technicien argentin après le match.