“Le miracle qui mène à Wembley”, s’enthousiasmait As en une jeudi 9 mai au lendemain de la victoire 2-1 du Real Madrid sur sa pelouse face au Bayern de Munich en demi-finale retour de la Ligue des Champions. Un miracle parce qu’à la 87e minute ce sont les Allemands qui étaient qualifiés et qui se voyaient déjà affronter le Borussia Dortmund en finale dans le stade londonien.
Les attaquants madrilènes, Vinicius en tête, n’ont eu de cesse de buter sur un Manuel Neuer infranchissable. Du haut de ses 38 ans, le gardien allemand était en passe de devenir le héros du match. Jusqu’à cette 87e minute où il a relâché un ballon anodin. Joselu, rentré en jeu quelques minutes plus tôt, a jailli et égalisé “grâce à un but de pur attaquant”, écrit As qui mettait ce jocker gagnant à l’honneur sur sa une. Joselu a récidivé trois minutes plus tard, “offrant au Real un billet pour une nouvelle finale de Ligue des Champions”. Le but de la victoire avait été pourtant initialement annulé pour une position de hors-jeu avant d’être validé par la vidéo.
“Cette remontada, comme tant d’autres, est un nouvel exemple de la maîtrise de Carlo Ancelotti”, commente le journal de Madrid. Après l’ouverture du score par le Bavarois Alphonso Davies, l’entraîneur madrilène a procédé à plusieurs changements “visant à redynamiser le milieu de terrain”. Avant de modifier l’attaque, en faisant entrer Joselu et Brahim.
“C’est cette formation qui a permis la remontada.”
Si un miracle a eu lieu, assène le journal sportif, il faut le mettre au crédit du technicien italien. Car “un miracle ne peut pas être tout à fait un miracle quand il devient aussi habituel”. Or, avec Ancelotti, “ça commence à être le cas”. “Sa collection est déjà bien remplie : en 2021-22, les Madrilènes sont revenus au score contre le PSG, Chelsea et [Manchester] City”, rappelle As. “L’an dernier, ils étaient menés 2-0 à Anfield [le stade Liverpool] avant de l’emporter 2-5.”
Le 1er juin, les Merengues affronteront, sur la pelouse de Wembley, le Borussia Dortmund qui s’est défait du PSG. Ils visent un quinzième sacre. Devront-ils croire à un nouveau miracle ? Ou plus simplement s’en remettre à l’excellence de leur entraîneur ?
