Avec 59,5 % des femmes concernées qui participent au dépistage organisé du cancer du col de l’utérus, on est loin de la couverture de 70 % préconisée par l’Union Européenne. Pourtant 3 000 nouveaux cas et 1 000 décès sont répertoriés chaque année en France.
Santé publique France a publié les chiffres du dépistage organisé du cancer du col de l’utérus. Pour la période 2020-2022, le taux de participation s’établit à 59,5 %, un chiffre en très légère augmentation par rapport à la période 2018-2020 (59 %), selon bienpublic.com
La couverture est ainsi largement inférieure aux 70 % préconisés par l’Union européenne. Parmi ces femmes, 11,6 % ont été dépistées après avoir reçu un courrier d’invitation de la part de la Sécurité sociale.
Lancé en 2018, le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus est proposé à toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans. Il permet de détecter la présence du virus ou d’anomalies des cellules du col de l’utérus.
Le dépistage permet de traiter avant qu’elles n’évoluent en cancer les lésions précancéreuses ou de traiter un cancer à un stade précoce.
De 25 à 29 ans, le test est un examen cytologique, autrement dit des cellules prélevées sur le col lors d’un frottis. Les deux premiers tests sont réalisés à un an d’intervalle puis à trois ans si les résultats sont normaux.