Happy end pour Sean Penn : la projection de son dernier film, “Flag Day”, où il joue aux côtés de sa propre fille Dylan, a été applaudie pendant plusieurs minutes en projection de gala à Cannes, tournant la page d’un échec cuisant essuyé cinq ans plus tôt sur la Croisette, selon l’AFP.
La star américaine, 60 ans, assistait à la projection de ce film, en lice pour la Palme d’Or, dont le tournage fut une affaire de famille : sa fille, présente à ses côtés à Cannes, son fils également, Hopper Jack Penn, et lui même dans le rôle principal, ce qui est la première fois dans l’un de ses films.
“On a fait confiance au scénario, avec une histoire qui pouvait nous sur-prendre et qui on l’espère aussi surprendra le public”, avait déclaré Sean Penn à son arrivée sur le tapis rouge, avant la pro-jection.
D’une facture classique, voire conventionnelle, mais interprété avec justesse, le film est tiré d’une histoire vraie, celle d’un père, John Vogel (Sean Penn), qui vit de petits larcins et n’a pas réussi à s’occuper de l’éducation de ses enfants.Touchant, parfois pathétique, il s’escrime à vouloir maintenir les apparences d’une vie réussie devant ses enfants, mais est fatalement rattrapé par son passé, comme ces créanciers qui viennent le menacer devant sa fille. Cette dernière (Dylan Penn), va tenter de se construire malgré tout, et tout faire pour retisser la relation avec son père.