Le Premier ministre libéral Mark Carney a promis d’unir le Canada pour faire face à la guerre commerciale et aux menaces d’annexion du président américain, Donald Trump, après sa victoire électorale à un cheveu de la majorité absolue, selon l’AFP.
Le suspense aura duré des heures: le parti libéral, donné archi-battu il y a encore quelques mois, a échoué à seulement quelques sièges de la majorité absolue, fixée à 172.
Les libéraux détenaient 169 sièges et il ne restait plus qu’une circonscription en cours de dépouillement.
Mark Carney devrait toutefois sans peine pouvoir gouverner en s’appuyant sur l’un des petits partis représentés à la chambre basse.
Novice en politique, cet ancien banquier central a réussi à convaincre les électeurs canadiens qu’il était le bon candidat pour affronter le président américain, alors qu’il y a quelques mois encore son parti était promis à une déroute électorale.
La voie semblait alors toute tracée pour les conservateurs, emmenés par Pierre Poilievre, après dix ans de pouvoir des libéraux sous Justin Trudeau, devenu très impopulaire.
Mais le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et son offensive inédite contre le Canada a changé la donne.