Grâce à des robots de téléprésence, des enfants hospitalisés peuvent suivre leurs cours comme s’ils se trouvaient dans leur classe. Pour passer à la téléopération qui nous permettrait d’agir à distance, ces machines devront acquérir de la dextérité, peut-on lire sur LesÉchos.
Les robots humanoïdes capables de nous rendre des services dans notre vie quotidienne se font encore attendre. Nao et Pepper sont restés des succès d’estime et Optimus, le robot présenté l’an dernier par Elon Musk, suscite le scepticisme des spécialistes. Plus discrète, une autre catégorie de machines se répand sans bruit dans notre environnement quotidien : les robots de téléprésence. L’un d’eux a ainsi permis à deux enfants malades et passionnés de ballon rond, Wassim le Français et Geronimo l’Argentin, de suivre la finale du Mondial presque comme s’ils étaient dans le stade. Ce robot baptisé Beam, développé et vendu par la société Awabot avait fait le voyage dans l’avion d’Emmanuel Macron qui lui avait obtenu une place de choix dans le salon d’honneur du stade avec une vue imprenable sur le terrain.
Avec son mètre soixante, il se déplace sur roulettes et se pilote à distance à partir d’un ordinateur connecté par liaison mobile 4G ou, encore mieux, 5G. Comme d’autres de ses congénères, notamment ceux des sociétés américaines VGo Robotic ou OhmniLabs, il permet à des élèves hospitalisés pour de longues maladies de suivre leurs cours à distance, voire de visiter un musée sans se déplacer.