Le mois de Ramadan est le mois de la charité et de la bonté par excellence. Les Egyptiens accourent donc, tout au long du mois béni, à faire des actes de charité et de solidarité. Si les conditions épidémiologiques du coronavirus a prévenu les table du charité qui s’étendaient, presque dans toutes les rues égyptiennes, pour offrir iftar et sohour aux pauvres et nécessiteux, les dons présentés aux organisations caritatives ne se sont pas arrêtés. Aussi, beaucoup s’efforcent-ils à préparer des repas d’iftar pour les offrir aux passants pour rompre le jeûne.
Et autour des mosquées dans les quartiers islamiques, c’est la spiritualité qui gagne. Tout près des mosquées d’Al-Sayyeda Nafissa et d’Al-Sayyeda Zeinab, les coeurs des fidèles sont accrochés aux rituels. Les soirées de prières, de récitation du Coran et de chants religieux s’étendent jusqu’aux premières lueurs du jour, notamment au 26e jour du Ramadan, connu pour être la Nuit du Destin (Leylat al-Qadr).