La Jordanie et l’Egypte. Telles étaient, cette année, les deux destinations de la tournée d’automne du Prince Charles et de son épouse Camilla.
Un voyage effectué à la demande du gouvernement britannique dans le but de renforcer les relations étroites du Royaume-Uni avec ces deux pays du Proche-Orient. Le fils aîné et héritier de la reine Elizabeth II et sa femme ont d’abord passé deux jours sur les terres du roi Abdallah II et de la reine Rania, les 16 et 17 novembre 2021, avant de s’envoler pour le pays des Pyramides où ils ont séjourné les deux jours suivants.
En Jordanie, où ils ont été chaleureusement accueillis par le souverain jordanien -dont la mère, la princesse Muna, est britannique-, son épouse et leur fils aîné le prince héritier Hussein, le prince de Galles et la duchesse de Cornouailles ont, entre autres rendez-vous, participé à une réception célébrant le centenaire de la création du royaume hachémite, l’émirat de Transjordanie, alors contrôlé par le Royaume-Uni, ayant été proclamé le 11 avril 1921.
Leur déplacement en Egypte était, pour sa part, motivé par l’implication du père des princes William et Harry pour l’environnement, ce pays d’Afrique du Nord devant accueillir fin 2022 la conférence COP27 sur le climat, alors que la COP26 vient de s’achever à Glasgow. Egalement très engagé sur la question du dialogue des religions, il a, en outre, assisté à une réception interconfessionnelle privée avec le Grand Imam d’AlAzhar, Cheikh Ahmed El-Tayyeb, accompagné de l’archevêque de la province anglicane d’Alexandrie, Dr Samy Fawzy.