Les pays émergents ont besoin de financements à faible coût face aux défis mondiaux
Investissements fructueux pour atteindre de nouveaux horizons
L’Egypte dispose d’une infrastructure avancée, performantes et suffisantes
Continuer le processus de développement et créer des emplois
La BAII affiche sa volonté de renforcer les investissements en Egypte
Le président Abdel Fattah Al-Sissi a assisté hier lundi au démarrage des réunions annuelles de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII) à Charm El-Cheikh, a rapporté la MENA.
Al-Sissi a également assisté lundi à une séance de dialogue sur le rôle des banques de développement incitant le secteur privé à investir dans les infrastructures, à contribuer au processus de développement et à créer des emplois et ce dans le cadre des réunions annuelles de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII) à Charm El-Cheikh.
Le ministre des Finances, Mohamad Maït, qui a dirigé la séance, a indiqué que le fossé considérable en matière de financement des projets d’infrastructure dans la plupart des pays du monde surtout les pays en développement, ne pouvait pas être couvert par un gouvernement ou une banque multilatérale raison pour laquelle le capital privé est d’une importance vitale pour répondre aux énormes besoins de financement de projets d’infrastructure de par le monde.
Al-Sissi a souligné la nécessité pour les pays émergents de bénéficier de financements à faible coût, compte tenu des conditions économiques que le monde a connues depuis la pandémie du coronavirus et qui se sont poursuivies avec la crise russo-ukrainienne.
Cette déclaration a été faite dans l’intervention du chef de l’Etat lors d’une séance de dialogue sur “Le rôle des banques de développement dans la mobilisation des capitaux du secteur privé pour investir dans les infrastructures”, dans le cadre des réunions de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII) à Charm el-Cheikh.
Al-Sissi a ajouté que les institutions financières multilatérales sont nécessaires pour aider les pays émergents et faibles, vu les défis auxquels le monde est actuellement confronté.
Il a souligné l’appréciation de l’Égypte pour le soutien et le financement des projets d’infrastructure par la Banque asiatique.
“L’Égypte a une expérience particulière dans ce contexte, car elle a connu un écart important que l’État a tenté de combler au cours des huit dernières années, grâce à un plan d’investissement ambitieux afin d’atteindre de meilleurs horizons, et nous encourageons le secteur privé à y participer”, a-t-il dit.
Al-Sissi a souligné à cet effet que les investissements de l’État dans les infrastructures visaient à raccourcir le délai nécessaire pour combler cette lacune, notant que les investisseurs du secteur privé égyptiens et étrangers auraient pu participer à combler cette lacune, mais cela aurait pris plus de temps.
Le président Al-Sissi a affriché l’appréciation de l’Égypte pour la Banque asiatique et son grand rôle au cours des huit dernières années, et son financement de projets d’investissement dans les infrastructures, en particulier pour les pays à économie émergente.





Il a rappelé que la Banque asiatique est considérée comme la deuxième banque multilatérale au monde avec une capacité de financement allant jusqu’à 100 milliards de dollars et une notation élevée de la part d’agences économiques internationales Fitch et Triple A avec une perspective future stable.
Il a ajouté que la valeur du financement fourni par la Banque au cours des dernières années s’élève à plus d’environ 44 milliards de dollars à environ 35 pays pour mettre en œuvre 232 projets, faisant savoir que la Banque asiatique avait joué un rôle dans le financement de projets d’investissement dans les infrastructures.
Il a appelé à davantage de financements à faible coût, en particulier à la lumière des conditions économiques que le monde a traversées pendant la pandémie de Corona et de la crise russo-ukrainienne.
“L’État a dépensé des milliards de dollars et de livres sterling en infrastructures au cours des huit dernières années et nous pouvons désormais dire que nous disposons d’une infrastructure avancée, performante et suffisante pour progresser vers un avenir économique meilleur”, a-t-il ajouté.
Il a poursuivi que les entreprises privées qui ont travaillé avec le gouvernement comptaient presque 5.000, ajoutant que la plupart des projets mis en œuvre en Égypte l’étaient par des entreprises égyptiennes du secteur privé.
Le président Al-Sissi a souligné la volonté de l’État de laisser le secteur privé diriger le développement de l’Égypte, partant de la volonté du gouvernement dans cette affaire qui s’est traduite par des déclarations des dirigeants politiques, en plus d’un certain nombre de mesures dont notamment l’annulation les exceptions dont bénéficiaient les entreprises du secteur public, y compris les impôts, etc et ce dans le but de parvenir à un traitement équitable et à l’égalité des chances pour tous.
Il a expliqué que l’expérience de l’Égypte en matière d’infrastructures a prouvé que la mise en œuvre des projets ne se passe pas seulement par la planification, mais plutôt par la planification et l’exécution et par la prise de conscience de l’importance de ces projets pour le développement du continent africain par le biais d’un financement à faible coût, confirmant qu’à la lumière des défis économiques, nous avons besoin d’un financement à faible coût afin que les charges financières pesant sur l’État égyptien n’augmentent pas et avec la contribution des institutions financières multilatérales.
Le président Abdel Fattah Al-Sissi a confirmé l’appréciation de l’Égypte pour les relations distinguées avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII), en particulier à la lumière de son rôle important qui s’est reflété dans le pays au cours des dernières années en tant que partenaire de l’Égypte dans le processus de développement, ajoutant à effet que l’Egypte avait accueilli pour la 1ère fois les réunions du Conseil des gouverneurs de la BAII.
Lors de la rencontre du président Al-Sissi à Charm el-Cheikh avec Jin Liqun, PDG de la BAII, en marge des réunions du conseil des gouverneurs de la banque tenues en Égypte, il a souhaité explorer davantage de domaines de coopération avec la banque, notamment dans les domaines des transports, de l’énergie propre et du soutien à la transition vers une économie verte, a déclaré le porte-parole officiel de la présidence de la République, Ahmed Fahmi.
Il a ajouté que le PDG de la BAII s’était félicité d’avoir rencontré le président Al-Sissi, exprimant ses remerciements pour l’Égypte d’avoir accueilli avec succès les réunions du conseil des gouverneurs de la Banque qui sont tenues pour la première fois en Afrique.
Il a de même salué les rapports de la BAII et sa coopération étroite avec l’Égypte, et ses diverses institutions financières, ainsi que l’expérience égyptienne dans la réalisation d’un développement économique et social global, affichant la volonté de la Banque asiatique de continuer à renforcer les investissements en Égypte, notamment le financement de projets d’infrastructure dans divers secteurs vitaux, a encore dit le porte-parole.