A l’époque préislamique, les hommes arabes comme les non-arabes, se permettaient de marier leurs filles, leurs sœurs et même leurs mères dans certains cas et ils ne reconnaissaient pas le droit de la femme à choisir son partenaire.
Ils pensaient que le choix de l’époux est un droit exclusif du père ou du frère et de l’oncle, le cas échéant, rappore l’Observatoire d’Al-Azhar.
L’Islam de son côté a accordé à la femme le droit de choisir son époux. A ce propos, on rapporte que : “Une fille est venue voir le Prophète, à lui bénédiction et salut, et lui dit : “ Ȏ Messager d’Allah, mon père m’a mariée à son neveu uniquement pour redorer son blason. Le Prophète lui demanda de choisir et elle dit : “J’accepte ce qu’a fait mon père, mais je voulais que les femmes sachent que les pères ne peuvent contraindre au mariage”,
Quant aux droits conjugaux, l’Islam accorde à la femme les mêmes droits que l’homme tout en considérant l’homme comme responsable des affaires conjugales. Pourtant, l’homme est appelé à être équitable et bienfaisant envers sa femme. Allah dit : “Elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles”. (Al-Baqarah, la Vache, V. 228). L’Islam a de même établi des règles régissant le divorce de manière permettant de prévenir l’abus de l’homme. Ainsi, l’Islam a stipulé que le divorce trois fois exige la séparation entre les deux conjoints, alors que chez les arabes de l’époque préislamique, l’homme avait le droit de divorcer et reprendre sa femme sans limite.
Il a aussi exigé d’attendre une période précise après le divorce pour que le divorce soit définitif. Cette période permet aux deux conjoints de retrouver la sérénité et l’harmonie, et dans ce cas d’entente. La femme aura le choix de retourner à son époux.