- Echange des visions autour de la conjoncture régionale
Le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choucri, s’est dirigé ce dimanche, vers Bruxelles, présidant la délégation égyptienne qui prendra part aux travaux de la 10e réunion du Conseil de Partenariat entre l’Egypte et l’Union Européenne. Le chef de la diplomatie égyptienne aura un calendrier surchargé de rencontres et d’entretiens avec ses homologues européens et les hauts responsables de la Commission européenne, ainsi que ceux de l’OTAN et du Parlement européen, a-t-on appris du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l’ambassadeur Ahmed Abou Zeid.
Cette 10e réunion qui se tient sous la présidence de Choucri et de Josep Borrell, vice-président de la Commission européenne, revêt une importance particulière puisqu’elle coïncide avec le 20e anniversaire de l’accord de partenariat Egypte-UE, qui constitue un cadre général régissant les relations entre les deux parties. Cet accord sert également de référence pour la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique, commercial et culturel.
Ce sera également l’occasion pour la signature d’un accord-cadre, en vertu duquel, l’Egypte pourra bénéficier de davantage de programmes techniques de l’UE, notamment dans les domaines de l’éducation et de la recherche scientifique.
Le ministre Choucri devrait discuter, lors de sa visite à la capitale belge, des moyens de renforcement de la coopération bilatérale et du suivi de la mise en vigueur des programmes et projets conjoints. Il échangera de même les points de vue avec les ministres et hauts responsables européens, vis-à-vis des crises régionales actuelles et à leur tête la guerre dans la bande de Gaza, la conjoncture au Soudan, en Somalie, en Libye et la sécurité de la mer Rouge.
Le ministre Choucri devrait également prendre part à une réunion rassemblant ses homologues de la Jordanie et de l’Arabie saoudite, ainsi que le président de la Ligue des Etats Arabes, pour discuter avec le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et sécuritaires, des dernières évolutions à Gaza et de l’avenir de la cause palestinienne, en plus des efforts susceptibles d’éviter l’escalade au Proche-Orient.