Le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choucri, a pris part à la réunion consultative ministérielle entre l’Egypte et le Conseil de Coopération des pays du Golfe, tenue à la capitale saoudienne, Riyad.
Choucri a mis l’accent, dans son allocution, sur l’importance accrue que revêt le mécanisme de consultations politiques, en tant que cadre institutionnel qui rassemble l’Egypte les pays du CCG.
Ce mécanisme permet, a-t-il dit, de développer les partenariats entre les deux parties, ainsi que les programmes de coopération prioritaires, ce qui réalise la prospérité aux populations des deux parties. Choucri a souligné que les intérêts politiques, économiques et sociaux entre l’Egypte et le Golfe, constituent des intérêts stratégiques communs indivisibles et indissociables.
Il a ensuite parlé des conditions critiques par lesquelles passe la région arabe, suite à la guerre israélienne contre la bande de Gaza, affirmant le rôle axial de la coordination arabe conjointe au vu de la crise humanitaire déplorable, afin de mettre un terme aux agressions israéliennes contre les Palestiniens, ainsi que pour sauvegarder la stabilité et les biens et richesses des populations de la région.
Choucri a regretté l’incapacité de la communauté internationale a affiché une détermination tranchante pour imposer un cessez-le-feu et mettre fin aux pratiques israéliennes systématiques ciblant les habitants de Gaza, dont les enfants innocents.
Il a également mis en garde contre les conséquences néfastes de toute opération israélienne militaire dans la ville de Rafah, ce qui menacera directement la stabilité régionale et entravera l’acheminement des aides humanitaires vers Gaza.
Les entretiens du ministre Choucri avec ses homologues des pays du CCG ont également porté sur les menaces contre la sécurité de la navigation dans la mer Rouge et sur la situation en Libye, au Soudan, en Syrie et en Somalie.
Le ministre Choucri a également informé ses homologues, des derniers développements dans la question du barrage de la Renaissance et de l’approche intransigeante de la partie éthiopienne, qui ne prend pas en compte les principes du bon voisinage, ce qui a poussé l’Egypte à suspendre sa participation aux négociations.