Le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choucri a confirmé le refus international catégorique des politiques israéliennes visant à déplacer de force les Palestiniens de leurs terres jugeant important que les pays rejetant ces pratiques déploient davantage d’efforts pour stopper ces politiques israéliennes, selon la MENA.
M. Choucri a tenu ces propos lors d’une entrevue lundi à Barcelone avec ses homologues, saoudien, jordanien, palestinien, turc, le secrétaire général de la Ligue Arabe, Ahmed Aboul Gheit et le ministre espagnol des AE, José Manuel Albares, en marge du 8e forum régional de l’Union pour la Méditerranée, tenu pour discuter des développements de la conjoncture dans la bande de Gaza.
Le porte-parole du ministère des AE, Ahmed Abou Zeid a déclaré que M. Choucri avait remercié l’Espagne pour sa position soutenant, historiquement, la cause palestinienne et pour son attachement aux principes internationaux.
De leur côté, les ministres des AE ont loué la position “positive et équilibrée” adoptée par Madrid à l’égard de la guerre contre Gaza laquelle réclame un cessez-le-feu immédiat, l’accès des aides humanitaires de secours à l’enclave et le respect du droit humanitaire international.
Ils ont de même valorisé, la consécration par l’Espagne, qui héberge le siège de l’UpM, de la session tournante du Forum régional de l’UpM à l’examen des développements de la conjoncture dans la bande de Gaza et son périmètre.
Pour sa part, le chef de la diplomatie espagnole s’est félicité des efforts de l’Egypte, depuis le déclenchement de cette crise, étant un partenaire clef de la paix et la stabilité au Moyen-Orient, ces efforts, a-t-il précisé, qui ont abouti, en collaboration avec le Qatar et les Etats Unis, à la trêve temporaire en vigueur actuellement et à l’échange des otages et des prisonniers.
M. Albares a affirmé l’importance d’exploiter cette trêve pour parvenir à un cessez-de-feu total et durable le plus vite possible.
Il a réclamé la tenue d’une conférence de paix internationale, dans les plus brefs délais, pour ouvrir un nouvel horizon politique afin d’atteindre un règlement politique de la crise reposant sur la solution à deux Etats et à une issue globale et durable de cette question.