Le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choucri a dénoncé le fait de parler du déplacement comme d’un acte volontaire, rappelant qu’elle était le résultat du bombardement incessant contre les civils de Gaza, selon la MENA. Le siège et la famine sont des mesures intentionnelles dont le but est de créer les conditions propices pour forcer les civils à abandonner leurs foyers, un acte qui constitue un crime de guerre complet conformément à la quatrième Convention de Genève, a dit Choucri.
Commentant les propos du ministre israélien des Finances prétendant que la solution humanitaire la plus convenable était le déplacement volontaire des Gazaouis, le ministre a indiqué que ces déclarations étaient le reflet de la politique du gouvernement israélien contrevenant au droit international et que toute tentative visant à justifier ou encourager l’expulsion des Palestiniens en dehors de la bande de Gaza était rejetée en bloc, aux échelons égyptien et international.
Le ministre des AE a affirmé que de nombreuses déclarations irresponsables et contraires aux droits humanitaire et international faites par des officiels israéliens avaient été constatées ces derniers temps.
L’Egypte refuse catégoriquement les politiques visant à exiler de force les Palestiniens ou à empêcher l’accès de l’aide humanitaire et des services nécessaires, engendrant une situation insoutenable pour les citoyens ou encore favorisant la liquidation de la cause palestinienne, a averti le chef de la diplomatie.
Celui qui prétend s’intéresser à la situation humanitaire à Gaza doit s’activer à mettre fin aux opérations militaires qui ont provoqué la mort de civils, dont des enfants et des femmes.
L’Egypte poursuivra ses efforts pour préserver les droits légitimes et inaliénables du peuple palestinien, dont le droit à rester sur son territoire, à établir son Etat indépendant, viable et contigu, sur les frontières de 1967 avec pour capitale Jérusalem-Est.