Le ministre des Affaires étrangères Sameh Choucri a affirmé lundi l’intérêt que l’Egypte accorde aux questions d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses répercussions négatives, aux moyens de remédier aux pertes et dommages liés aux changements climatiques et à la fourniture du financement climatique nécessaire pour les pays en développement en particulier, selon la MENA.Choucri, président désigné de la 27e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27), a fait cette déclaration lors d’une réunion avec ses homologues des pays de l’Union européenne (UE), dans le cadre de sa visite actuelle au Luxembourg pour tenir le Conseil d’association entre UE-Egypte.
Choucri a fait état des efforts déployés par la présidence égyptienne de la COP27 afin de garantir la réalisation des résultats escomptés à tous les niveaux, notant que la présidence égyptienne appelait dans ce contexte tous les pays pour qu’ils révisent et améliorent leurs contributions déterminées au niveau national de manière à réaliser les objectifs de l’Accord de Paris sur le changement climatique, a déclaré le porte-parole du ministère de l’ambassadeur Ahmed Hafez.
Choucri s’est félicité du dialogue en cours entre l’Egypte et l’UE sur les questions du changement climatique, de l’énergie et de la transition vers une économie verte, sujets qui représentent un axe important dans les relations euro-égyptiennes, notamment à l’approche de l’accueil par l’Egypte de la COP27 en novembre prochain à Charm El-Cheikh, a dit M. Hafez. La dernière visite au Caire de la présidente de la Commission européenne et sa rencontre avec le président Abdel Fattah Al-Sissi, ainsi que la déclaration conjointe sur le climat, l’énergie et la transition verte prouvent le partenariat établi et qui se poursuit entre les deux côtés, a affirmé Choucri. Il a également passé en revue les résultats de sa dernière visite à Bonn à l’occasion des 56e réunions des deux organes secondaires de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), jugeant nécessaire que la volonté politique positive se reflète durant les négociations techniques de manière à renforcer la confiance entre les différentes parties et à faire réussir les négociations sur le climat.