Le ministre des Affaires étrangères Sameh Choucri a reçu Mme Amy Pope, Directrice Générale de l’Organisation Internationale pour les Migrations, dans le cadre de la visite que cette dernière effectue en Egypte du 21 au 23 avril courant.
L’Ambassadeur Ahmed Abou Zeid, porte-parole officiel et Directeur de la Diplomatie Publique au Ministère des Affaires étrangères, a déclaré que lors de cette rencontre, le ministre Sameh Choucri a exprimé son appréciation pour les relations de coopération fructueuses et durables avec l’organisation, et a exprimé sa volonté de les renforcer afin d’assurer une gestion globale des migrations contribuant au développement durable conformément aux principes et objectifs énoncés dans le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.
Le ministre Choucri a souligné l’importance de définir les priorités de travail de l’organisation en consultation avec les gouvernements des pays en développement qui supportent de lourdes charges en matière de gouvernance des migrations.
Dans le même contexte, le ministre Choucri a affirmé l’engagement de l’Égypte à adopter une approche globale de la gouvernance des migrations, non seulement en se concentrant sur les aspects sécuritaires, mais également en abordant les aspects de développement qui y sont liés, et en s’attaquant aux causes profondes de la migration irrégulière.
Le ministre des Affaires étrangères a également salué la coopération en cours avec l’organisation pour renforcer les voies de migration légale et combler les lacunes sur les marchés du travail, dans l’intérêt des pays d’origine, de destination et des migrants eux-mêmes.
Abou Zeid a ajouté que le ministre Choucri a souligné lors de la réunion que l’Egypte fait face à un afflux croissant de migrants forcés de quitter leur pays à la recherche de stabilité, en raison de conflits, de raisons économiques ou des conséquences du changement climatique, ce qui se traduit par une augmentation marquée du nombre de migrants en Égypte. Il a noté que le soutien reçu par l’Égypte de la part de la communauté internationale n’est pas proportionnel aux charges qu’elle supporte pour assurer une vie décente aux arrivants, surtout dans un contexte où l’économie égyptienne souffre des retombées des crises mondiales.