La crise du Barrage éthiopien de la Renaissance (GERD) fait face à l’obstination de l’Ethiopie notamment après que cette dernière eut refusé certaines médiations régionales et internationales, a déclaré mercredi devant le Sénat, le ministre des Affaires étrangères Sameh Choucri. M. Choucri s’exprimait lors d’une réunion de la commission des affaires étrangères, arabes et africaines du Sénat, sur les défis extérieurs que relève l’Etat, en présence du président de la commission de la défense et de la sécurité nationale, Ossama El-Guindy, et du président de la commission des droits de l’Homme, Mohamed Heiba. M. Choucri a informé les sénateurs des résultats de sa dernière tournée africaine durant laquelle il a transmis des messages du président Abdel Fattah Al-Sissi à ses frères et homologues africains sur les derniers développements du dossier du GERD et de la position égyptienne, affirmant qu’il y avait une compréhension remarquable auprès des frères africains envers cette question. La position de l’Egypte est évidente, à savoir, ne pas entraver le processus de développement en Ethiopie mais sans que cela se fasse au détriment d’autres pays surtout si la situation concerne les eaux du Nil, a affirmé M. Choucri. Il a ajouté que le monde témoigne de plusieurs changements et que la politique de l’Egypte est établie sur de longues années de relations extérieures et sur son rôle pionnier dans la région. Par le biais de ces relations et ce rôle pionnier, l’Egypte dispose de grandes potentialités pour qu’elle puisse jouer un rôle principal sur la scène régionale et internationale, a-t-il dit, affirmant que Le Caire est avec toutes les solutions politiques de la crise actuelle, lit-on sur la page du ministère des Affaires Etrangères. Il a indiqué avoir tenu à communiquer avec le Parlement et les députés du Sénat qui a un rôle important soutenant la politique extérieure de l’Etat égyptien à la lumière des défis qui influent sur la sécurité et la stabilité de l’Egypte et de la région.