Le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choucri, a salué l’entente internationale remarquable et sans précédent, appelant le départ complet et immédiat de toutes les forces étrangères de la Libye sans aucun délai et de façon à permettre à tous les Libyens d’exprimer leurs options et d’approuver leur processus politique loin de toute influence de la part des forces étrangères et des milices armées.
Dans une allocution prononcée au cours de la conférence de “Berlin 2” sur la Libye, tenue mercredi,
M. Choucri a indiqué que cette réunion intervenait après 18 mois de celle déjà tenue à Berlin en janvier 2020. “Au cours de la première réunion, nous avons promis de protéger la souveraineté de la Libye et sa sécurité régionale et nous nous sommes engagés à soutenir les efforts des Nations Unies pour lancer un processus politique global et durable sous la conduite d’une direction purement libyenne qui met fin au conflit et qui récupère la sécurité et la stabilité que le peuple libyen espère”, a-t-il dit.
“Nous avons aussi promis durant cette réunion internationale importante de ne pas soutenir le conflit armé et de respecter la souveraineté de la Libye et les résolutions du Conseil de sécurité y relatives”, a-t-il ajouté.
“A ce temps-là, l’Egypte avait adressé un message évident à toutes les parties du conflit libyen dans lequel elle a précisé qu’il était temps d’amorcer des mesures déterminées pour parvenir à une solution politique de la crise libyenne”, a-t-il affirmé. Il a ajouté que l’Egypte avait mis en garde contre les conséquences du conflit armé continu sur la sécurité nationale libyenne et sur les pays voisins arabes et africains en général; et qu’elle pourrait prendre des mesures, en cas de franchissement de la ligne rouge (Syrte/Al-Jafra) pour protéger sa sécurité nationale. “Cette position avait réussi a exhorter les diverses parties de s’impliquer sérieusement dans le processus politique parrainé par les Nations Unies, et nous sommes là aujourd’hui pour constater l’amélioration de la situation en Libye”, a souligné M. Choucri.