Plasticienne, Christine Gohary a suivi ses études à la faculté de commerce en 2004. Jusqu’en 2011, elle travaillait dans son domaine d’études. Puis, elle découvre qu’elle est plutôt loin de sa passion et de sa véritable vocation. C’est là qu’elle prend une grande décision : suivre des cours d’art à la Faculté des Beaux-Arts en 2016. Elle œuvre à son propre développement et se donne corps et âme en participant aux ateliers de Dr Mourad Darwich entre 2020 et 2022. Cela lui a donné des ailes et beaucoup d’assurance. Ainsi, a-t-elle pris part à nombre d’expositions en Egypte et à l’étranger. Parmi ces expositions, figurent « Ramadanesque » à la galerie Art Corner à Zamalek, « En hommage à Mahfouz », l’exposition internationale de Tounès à Fayoum, et l’exposition Palais des Arts à l’Opéra du Caire.
« Au début, j’ai décidé de suivre des dessins académiques, puis j’ai opté pour le courant abstrait en simplifiant les formes et les individus. J’ai alors commencé à dessiner des figures en utilisant des couleurs homogènes afin d’exprimer des sentiments différents tels que la liberté, l’émancipation, le chagrin et la persévérance » a-t-elle avoué au Progrès Egyptien.
Pour conclure, elle a dit : « J’espère que l’art sera considéré comme un levier pour développer la société et ancrer le culte du beau ».