Le Festival de Louxor pour le cinéma africain (LAFF) a décidé vendredi dernier d’annuler le tapis rouge et tous les célébrations artistiques lors de l’ouverture de sa dixième session au temple de Karnak, et de limiter l’ouverture aux paroles et aux honneurs des grands artistes.
La cérémonie d’ouverture a débuté par une minute de deuil pour les âmes des martyrs de la collision de train dans le gouvernorat de Sohag, et la cérémonie es présentée par les annonceurs Tasnim Rabah du Soudan et Maryam Ferjani de Tunisie, selon le quotidien El-Masry El-Youm.
La cérémonie d’ouverture a débuté par la l’hymne national d’Egypte, suivie d’un discours de l’acteur Mahmoud Hamida, le président d’honneur du festival, puis d’un discours du président du festival, le scénariste Sayed Fouad, puis du discours du réalisateur Azza al-Husseini, le directeur du festival, puis un discours du professeur Dr Amani al-Tawil à propos du comité supérieur du festival à sa dixième session, comme Adli Touma, PDG du festival. Et le directeur général de Legmani Africa annonce une surprise, puis le discours du conseiller Mustafa Elham, le gouverneur de Louxor, puis le discours du Dr Enas Abdel-Dayem, ministre de la Culture, qui est représenté par le Dr Khaled Abdel Jalil, conseiller du ministère pour les affaires cinématographiques.
A noter que le festival a rendu hommage à l’actrice égyptienne vétéran Nadia el Genedy, à la grande actrice tunisienne Hend Sabry, au réalisateur égyptien vétéran Ali Abdel Khalek et au vétéran acteur égyptien Samir Sabry, selon Egypt Today.
Lors de l’édition de cette année, plus de 50 films de différentes régions du continent africain seront projetés dans les différentes sections du festival, entre les 4 compétitions officielles, la section officielle hors compétition et les sections parallèles. Le film d’ouverture de cette édition sera “Ce n’est pas un enterrement, c’est une résurrection”, qui participe à la compétition de longs métrages narratifs.
A noter aussi que LAFF a dédié l’hommage de cette édition au regretté acteur égyptien Mahmoud El Meligy, au cinéaste tunisien Nejib Ayed, au cinéaste et auteur marocain Noureddine Saïl et à l’acteur soudanais Al-Hadi Al-Siddiq.