La solution politique est le seul moyen de mettre fin à la crise syrienne et de réaliser le règlement politique et la réconciliation nationale souhaitée, a affirmé le comité de contact arabe chargé du dossier syrien dans un communiqué publié mardi suite à réunion qui a réuni les ministres des Affaires étrangères d’Égypte, de Jordanie, d’Arabie saoudite, de l’Irak, du Liban et le secrétaire général de la Ligue arabe (LEA), rapporte la MENA.
La réunion du Comité de contact arabe en présence du ministre syrien des Affaires étrangères a porté sur les développements de la situation en Syrie, et les contacts des membres du Comité et du gouvernement syrien avec les Nations unies et les pays amis dans le cadre des efforts visant à parvenir à un règlement global de la crise conformément aux références internationales pertinentes, ajoute le communiqué.
Les participants à la réunion ont jugé nécessaire de prendre des démarches pratiques et efficaces afin de parvenir à une solution à la crise, expliquant que la solution politique est la seule solution à la crise syrienne.
Les participants ont salué l’annonce par les Nations unies et le gouvernement syrien de la conclusion d’un accord le 7 août 2023 sur l’acheminement de l’aide humanitaire via le point de passage de Bab al-Hawa pendant six mois, et salué également la décision du gouvernement syrien de prolonger, jusqu’au 13 novembre prochain, l’ouverture des points de passage Bab Al Salama et Al Raie.
Le comité de contact et le ministre syrien des Affaires étrangères ont souligné la nécessité de faire face à la crise des réfugiés et à toutes ses conséquences pour le peuple syrien et les pays d’accueil, et jugé important de renforcer la coopération entre le gouvernement syrien et les pays qui accueillent les réfugiés pour organiser et faciliter le retour volontaire et sûr des réfugiés et mettre fin à leurs souffrances en coordination avec les organes concernés des Nations Unies.
Les participants ont également appelé à intensifier la coopération avec la communauté internationale et les Nations unies pour accélérer la mise en œuvre des projets de reprise et étendre les activités humanitaires.
Dans le même contexte, le ministre syrien des Affaires étrangères a expliqué les mesures prises par la Syrie, la coopération et le dialogue avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés et les facilités accordées par le gouvernement syrien à ce dernier pour lui permettre de faire son travail en Syrie.
L’accent a été mis sur l’importance d’assurer des incitations et des facilités aux réfugiés de retour, de prendre des mesures de coordination avec les pays qui les accueillent, et de travailler à la mise en place d’une plate-forme pour enregistrer les noms des réfugiés souhaitant rentrer en coordination avec les pays d’accueil et les organes compétents des Nations Unies.
Les membres du groupe de contact ministériel arabe ont souligné la nécessité de soutenir les efforts de lutte contre le terrorisme en Syrie et appelé à intensifier la coopération entre le gouvernement syrien, les pays concernés et les Nations unies à cet égard.
Ils ont demandé à la communauté internationale de jouer un rôle efficace dans l’élimination de cette menace sous toutes ses formes et de soutenir les efforts déployés par Syrie et ses institutions pour préserver la souveraineté et la sécurité du pays, mettre fin à la présence des groupes armés et terroristes sur le territoire syrien et faire sortir toutes les forces étrangères illégales.
Le groupe de contact a encouragé le gouvernement syrien à poursuivre les mesures et démarches pour faire face à toutes les conséquences de la crise syrienne, d’une manière qui réponde aux aspirations du peuple syrien à surmonter les défis pertinents et à avancer vers un avenir meilleur.