Al-Yom al-Sabie
Par Dina Charaf Eddine
Nous reprenons la parole pour évoquer la pandémie du coronavirus qui ne cesse d’évoluer et de produire de nouveaux variants à chaque fois que l’on croit avoir réussi à contrôler la situation.
Le monde est à chaque fois surpris d’une reprise d’une nouvelle vague de Covid-19 sans relâche.
En Egypte, nous avons réussi à dépasser la troisième vague, qui malheureusement, a fait plusieurs morts et a atteint plusieurs personnes, avec férocité et rapidité sans précédent. Il faut donc se préparer et se méfier, sans négligence, de la quatrième vague, qui frappe le monde actuellement, mais on ne sait pas si elle atteindre l’Egypte.
Mes concitoyens, il ne faut pas attendre le mal, mais il faut l’anticiper et adopter les mesures nécessaires. Malheureusement, j’ai été choqué par les rassemblements des Egyptiens dans les cafés, les clubs, les restaurants pour les plages, sans pour autant le moindre signe de précaution ou de respect des mesures préventives vis-à-vis de ce qui était jusqu’hier appelé “coronavirus” ! (…)
Il faut réfléchir un peu pour constater que l’homme, en dépit du progrès réalisé et des découvertes faites, et en dépit des vaccins trouvés contre plusieurs maladies, cela ne représente qu’une goutte dans un océan et n’est qu’un point dans une ligne infinie.
Le coronavirus a mis l’homme devant une épreuve difficile, et voilà que l’on fait face à notre incapacité et à l’étroitesse de notre savoir limité.(…) Finalement, j’aimerais appeler les gens à s’auto-confiner et à assumer leurs responsabilités, sans observation de la part de quiconque, mais plutôt de la part de notre conscience et des comptes de la logique.
Nous nous sommes habitués aux mesures préventives, et nous avons bien appris la leçon, maintenant, chacun doit s’auto-observer pour réaliser le salut.