Dans un article publié par le journal Al Chorouk, l’écrivain Emad Eedine Hussein a affirmé que le discours de l’Egypte, durant les derniers jours, était devenu plus fort vis-à-vis de l’intransigeance de l’Ethiopie dans la question du Barrage de la Renaissance. Le Président Abdel Fattah Al Sissi a annoncé que l’Egypte ne cèderait à aucune goutte d’eau et que personne ne se trouvait loin de ses pouvoirs.
Mardi dernier, le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choucri, a fait des déclarations à plusieurs médias égyptiens et arabes, durant sa visite à Khartoum suite à aux réunions de Kinshasa. Choucri s’est prononcé d’une manière tranchante révélant l’intransigeance éthiopienne qui a avorté le « round » des négociations qu’il avait, avant sa tenue, qualifié de « dernière opportunité ».
Une importante notion a figuré dans les déclarations de Choucri. Pourtant il s’agit d’une notion mystérieuse. Le ministre a indiqué que l’Egypte agirait en cas d’« atteinte » à son quota. Une question importante est donc à poser : comment évaluer l’atteinte en cas de laquelle l’Egypte agira pour défendre ses droits historiques et hydriques ?
Les citoyens ordinaires, les internautes et nombreux parmi l’intelligentsia, jugent qu’un face à face avec l’Ethiopie est proche et inévitable. (…)
Pourtant, le terme « atteinte » est mystérieux et les moyens de le prouver sont mystérieuses aussi (…)