Souvenez-vous de Némo des studios Pixar. Avec son père, ils ont élu domicile au cœur d’une anémone. Un choix de mise en scène ancré dans la réalité biologique puisque les 28 espèces de poissons-clown vivent bel et bien en symbiose avec 10 espèces d’anémones géantes.
Le poisson nourrit son anémone hôte par ses restes de nourriture et ses excréments et en échange, l’anémone protège le poisson des prédateurs avec ses tentacules venimeux. Les scientifiques se sont donc longtemps demandé pourquoi, alors que n’importe quelle autre espèce se ferait envenimer, le poisson-clown semble complètement immunisé à ces toxines.
Une nouvelle publication dans la revue BMC Biology estime que la réponse se trouverait dans le mucus, la substance visqueuse qui recouvre nos poissons farceurs, précise Radio France.
Natacha Roux est chercheuse en biologie marine, elle est post-doctorante au Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement (Criobe), à Perpignan. C’est la première autrice de cette publication franco-japonaise.