Pour la 2e année consécutive, le mois de Ramadan vient en temps de crise pandémique. Une fois de plus, les musulmans passeront le mois béni dans un contexte particulier. Si les gestes barrière sont appliqués et les grands rassemblements n‘existent plus, les coutumes suivies lors de ce mois sacré sont maintenues. Les gens se rendent aux mosquées, mais en respectant les mesures préventives décidées par l‘Etat, les familles se rassemblent en petit nombre, et les achats des produits qui caractérisent ce mois ne se sont pas arrêtés. L‘on a vu les gens se rendre alors aux marchés pour acheter les fruits secs, le jus de qamar eddine (confectionné à partir d‘abricot sec) et surtout pour acheter les dattes, cet aliment de base dans tous les foyers que les musulmans ont l‘habitude de prendre pour casser leur jeûne. Et pour donner un peu de gaité à cette ambiance festive du Ramadan, certes tout le monde a acheté les fanous caractéristiques, qui garnissent chaque terrasse et chaque rue du pays. Certes cette année, l‘ambiance est beaucoup plus meilleure que l‘année précédente, lorsque l‘Etat a imposé le coure-feu pendant le mois béni à cause de la propagation de la pandémie du coronavirus.