Boursorama
Emmanuel Macron reçoit le président égyptien Al-Sissi à l’Elysée

L’Orient Le Jour
À Paris, la communauté internationale au chevet des élections en Libye
Les dirigeants ou responsables d’une trentaine de pays, dont la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris et le président égyptien Abdel Fattah El-Sissi, se sont retrouvés à Paris à l’invitation du Président Emmanuel Macron pour tenter de consolider le chemin vers les élections en Libye et tourner la page d’une décennie d’instabilité dans ce pays. La réunion s’est ouverte vers 15h (14h GMT) à la Maison de la chimie, au cœur de la capitale française, autour des Chefs d’État et de gouvernement des quatre pays organisateurs : Emmanuel Macron, l’Allemande Angela Merkel, l’Italien Mario Draghi et les Libyens Mohammad El-Manfi, président du Conseil présidentiel, et Abdelhamid Dbeibah, Premier ministre. Le Secrétaire général de l’ONU Antonio Gutteres devait intervenir en visioconférence. (…)
« L’objectif de cette conférence est d’apporter un soutien international à la poursuite de la transition politique engagée et à la tenue des élections selon le calendrier prévu », a expliqué l’Élysée. Or la présidentielle du 24 décembre et les législatives qui doivent se tenir un mois plus tard restent très incertaines sur fond de regain de tensions entre camps rivaux. « Sans ces élections, il n’y aura pas de gouvernement en état de marche l’an prochain en Libye », avertit un haut responsable américain en agitant, tout comme Paris, la menace de sanctions contre ceux qui veulent «gâcher» le processus.
Départ des mercenaires
Ces scrutins, aboutissement d’un processus politique laborieux parrainé par l’ONU, sont censés tourner la page d’une décennie de chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, et mettre fin aux divisions et aux luttes fratricides entre deux camps rivaux, l’un dans l’ouest du pays et l’autre dans l’Est. Les chances de succès de la conférence de Paris sont jugées très incertaines par les experts après les conférences de Berlin 1 et 2. «L’absence des Présidents algérien Tebboune, turc Erdogan et russe Poutine et l’impasse actuelle en Libye» risquent «d’entacher cette séquence libyenne», relève Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen à Genève (Suisse).
TV5 Monde
La communauté internationale appelle à des élections “crédibles” en Libye
Dix ans après la chute de Mouammar Kadhafi, la Libye va-t-elle pouvoir sortir du chaos ? La communauté internationale veut y croire en appelant vendredi à la tenue d’élections “inclusives” et “crédibles” en décembre et en menaçant de sanctions tous ceux qui y feraient obstacle.
“La transition libyenne doit être menée à son terme et les élections doivent se dérouler dans les meilleures conditions possibles. Les six semaines qui viennent sont déterminantes”, a déclaré le Président français en clôturant la conférence internationale à Paris.
Mais les obstacles demeurent. Car “après une décennie de violences, de divisions, d’instabilité, la perspective des élections suscite le doute, voire l’opposition de tous ceux qui redoutent le changement démocratique et de tous ceux qui sont devenus les profiteurs de guerre”, a-t-il averti.
Le Monde
Libye : La communauté internationale réunie à Paris appelle au maintien des élections le 24 décembre
Les dirigeants ou responsables d’une trentaine de pays se sont retrouvés, vendredi 12 novembre, à Paris, à l’invitation du Président Emmanuel Macron, pour tenter d’aider la Libye à tourner la page d’une décennie de chaos.
Ce sommet a permis d’« acter » les deux « objectifs principaux » de ses promoteurs, a dit le Chef de l’Etat français, lors d’une conférence de presse, à savoir le soutien de la communauté internationale à la tenue d’élections prévues en fin d’année, et un processus de retrait des forces étrangères présentes en Libye. (`…)
« Les personnes ou entités à l’intérieur ou à l’extérieur de la Libye qui tenteraient d’entraver, de remettre en cause, de manipuler ou de falsifier le processus électoral et la transition politique devront rendre des comptes et pourront être inscrites sur la liste du Comité des sanctions de l’ONU », ont-ils ajouté dans la déclaration finale.