Le Dr Badr Abdel Aati, ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Égyptiens à l’étranger, a eu, lundi 25 août 2025, un entretien bilatéral avec M. Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger de la République algérienne démocratique et populaire, en marge de la session extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Djeddah.
Les deux ministres ont salué les liens historiques et fraternels unissant l’Égypte et l’Algérie, ainsi que leur volonté commune d’élever le niveau des relations bilatérales dans divers domaines, en particulier les secteurs du développement et de l’économie, en s’appuyant sur la visite du président Abdelmadjid Tebboune au Caire en octobre 2024.
Dans ce cadre, ils ont exprimé leur souhait de tenir prochainement la 9ᵉ session du Comité supérieur conjoint égypto-algérien, afin de renforcer les mécanismes de coopération bilatérale et de promouvoir des avancées notables dans des domaines tels que les infrastructures, les nouveaux pôles urbains et l’échange d’expertises en matière de développement.
Concernant la situation dans la bande de Gaza, le ministre Abdel Aati a exposé les efforts entrepris par l’Égypte pour parvenir à un accord de cessez-le-feu garantissant la libération d’otages et de prisonniers et l’acheminement de l’aide humanitaire. Il a réaffirmé l’engagement constant de l’Égypte à défendre les droits légitimes du peuple palestinien.
Les discussions ont également porté sur l’ensemble des évolutions régionales, en premier lieu la crise libyenne. Les deux ministres ont souligné l’importance de soutenir le processus politique inter-libyen, dans le respect de l’unité et de la souveraineté du pays, ainsi que du retrait de tous les mercenaires et forces étrangères, comme condition indispensable à la stabilité et à la sécurité. Ils ont également insisté sur la nécessité de poursuivre l’activation du mécanisme tripartite des pays voisins de la Libye — Égypte, Algérie et Tunisie — afin d’assurer une meilleure coordination et un suivi efficace.