Dr Badr Abdel Aati, ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, a reçu le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale de la République du Burkina Faso pour discuter des moyens de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays, selon la page officielle du conseil des ministres sur Facebook.
L’ambassadeur Tamim Khallaf, porte-parole officiel du ministère des Affaires étrangères, a déclaré que le ministre Abdel Aati a souligné le soutien de l’Egypte aux efforts du Burkina Faso pour achever les droits de la période de transition. Les deux ministres ont discuté de toutes les voies de coopération existantes entre les deux pays et des moyens de les développer vers des horizons plus larges.
Mettre en œuvre des accords égaux
Le ministre Abdel Aati a souligné l’importance d’élever le niveau des échanges commerciaux et la disposition de l’Egypte à exporter des produits égyptiens qui répondent aux besoins des Burkinabés, commercialiser et mettre en œuvre des accords égaux pour l’échange de matières premières entre les deux pays. Il a également souligné l’activité croissante des entreprises égyptiennes en Afrique, notamment dans les domaines du bâtiment, de la construction, des médicaments et des centrales électriques, notant la volonté du gouvernement égyptien d’inciter les entreprises égyptiennes à travailler sur le marché burkinabé.
Le ministre Abdel Aati a abordé l’escalade des menaces terroristes dans la région du Sahel et dans la région du lac Tchad provenant de groupes et d’organisations terroristes présents en Afrique de l’Ouest, notant le ferme soutien de l’Egypte aux efforts du Burkina Faso pour lutter contre le terrorisme et assurer la sécurité et la stabilité, en soutenant les capacités institutionnelles nationales et la formation des cadres burkinabés de la sécurité et de la police dans le cadre des cours organisés par l’Agence égyptienne de partenariat pour le développement. Le ministre des Affaires étrangères a passé en revue l’expérience de l’Egypte dans la lutte contre le terrorisme, qui a démontré que faire face efficacement à la menace terroriste nécessite une approche globale et durable, y compris des programmes visant à renforcer la confrontation intellectuelle du terrorisme et de l’extrémisme et à renforcer les capacités nationales.
Les deux ministres ont également échangé leurs points de vue sur diverses questions régionales d’intérêt commun, notamment dans les régions du Sahel et de la Corne de l’Afrique, où ils ont discuté des récents développements dans la région et de leurs répercussions sur les efforts visant à instaurer la stabilité sur le continent africain.





