La grand-messe du climat s’est ouverte samedi à Dubaï avec un sermon du Pape du Vatican. Les pays producteurs d’énergies fossiles n’ont pas été très actifs dans les discussions, rapporte “20 minutes”.
“Que cette COP soit un tournant : qu’elle manifeste une volonté politique claire et tangible, conduisant à une accélération décisive de la transition écologique”, a réclamé le souverain pontife, dans une lettre lue par le numéro deux du Vatican, le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin.
Le Pape François, qui a dû renoncer à se déplacer lui-même à Dubaï en raison d’une bronchite, a fait de la défense de l’environnement sa priorité depuis son élection en 2013. Il avait consacré en 2015 l’encyclique Laudato si à l’écologie, et a publié le 4 octobre un nouveau texte sur le climat, Laudate Deum.
Des engagements sans contrainte
Les déclarations et engagements se sont ensuite succédé. La vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, a ainsi annoncé une contribution de trois milliards de dollars au Fonds vert pour le climat, rattrapant des années de non-contribution de la part du pays le plus riche du monde.