Le nucléaire et le solaire sont promus comme jamais à la COP28 de Dubaï, alors que de pénibles négociations entre près de 200 pays sur les énergies fossiles dans les prochains jours sont prévus.
“Nous savons par la science, la réalité des faits et des preuves qu’on ne peut pas atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 sans nucléaire”, a affirmé l’émissaire américain pour le climat, John Kerry, lors d’un événement à Dubaï en compagnie de plusieurs dirigeants, principalement européens, qui ont aussi encouragé le développement de petits réacteurs appelés “SMR”, rapporte l’AFP.
“Je veux réitérer que l’énergie nucléaire est une énergie propre, il faut le répéter”, a dit d’emblée Emmanuel Macron. “L’énergie nucléaire, c’est l’avenir”, a insisté son homologue polonais, Andrzej Duda.
Outre les États-Unis et le Canada, la vingtaine de signataires inclut, selon une liste publiée par les Américains, les pays européens pro-nucléaires ainsi que la Corée du Sud, le Ghana, les Émirats Arabes Unis qui viennent de construire leur première centrale, et le Japon, qui relance ses centrales.