L’amour est la science, plus vous vous en enfoncez, plus vous devenez ignorant. En plus, c’est le désir sincère de posséder le bonheur, mais l’affection est plus profonde et plus complète que l’amour. On dit que la convivialité est la cause de la continuité de l’amour. Parce que ce sont des sentiments permanents qui n’ont pas de contradictions, mais l’intimité se distingue par son honnêteté, sa ligne droite et sa clarté.
C’est dans un esprit de cordialité et d’amour que l’exposition “Tababat Al-Wed” ou couches de convivialité de l’artiste Chérine El Baroudy a été inaugurée. Sur ce fait, Dr Khaled Sorour, Chef du Secteur des Arts Plastiques, a inauguré l’exposition “Tababat Al-Wed” ou les couches de convivialité de la plasticienne Dr Cherine Al-Baroudi, à la salle Al-Bab Salim, sous les auspices de la ministre de la Culture Dr Névine Al-Kilani. L’exposition est un récit qui suit l’imagination de l’artiste en traitant du dialogue des civilisations avec une vision expressive de différents vocabulaires historiques et des textes visuels lus et non lus.
Sa vision est basée sur une compatibilité entre les éléments de l’œuvre pour enregistrer un état des connaissances sur ce qu’est la terre, l’histoire, la langue, la culture et la liberté. Il s’agit d’une forme constructive dominée par le symbolisme, de sorte que les œuvres sont chargées de couches de convivialité qui s’expriment par de multiples couches de couleurs, de tissus et de fils pour s’harmoniser et combiner à la fois patrimoine et contemporain, le passé et le présent. Sur l’idée de l’exposition, les “couches de convivialité”, Al-Baroudi explique : “Le travail est réalisé avec tout l’amour et l’affection pour la culture et l’histoire.
Le nom de couches vient du fait que les œuvres sont faites à partir de couches de couleur, de fil et de tissu. C’est la première fois que j’utilise des fils et de la broderie sur la surface de l’œuvre. Elle ajoute : « J’imaginais que c’était une expérience difficile et ardue, mais dès que j’ai trouvé une méthode pour extraire l’œuvre en couches telles que des pendentifs. J’ai également eu recours à leur installation sur d’autres couches de fils issus du dessin d’après ligne, point, masse et espace.
Les fils ont été utilisés comme couleur. L’œuvre s’inspire de l’époque mamelouke, en particulier de la ligne extérieure de la robe royale, mais dans un style similaire à la forme des cartes. Elle a noté que des exemples de ces robes se trouvent au Musée islamique et dans d’autres musées intéressés par ces périodes historiques.
Elle poursuit : « J’ai réfléchi à la façon d’aborder ce patrimoine historique avec une vision contemporaine, et j’ai progressivement apporté des solutions aux espaces à la surface des peintures, jusqu’à ce que je réalise plus de 30 peintures à l’huile, à l’acrylique et aux fils sur toile, avec différents zones de grande à moyenne. Et cela d’ici trois ans. Cherine conclut son discours en disant : « L’idée de cartes dans mes peintures incarne la carte particulière de chaque être humain, qui exprime ses sentiments et son espace privé. Tout destinataire peut recevoir son concept de son point de vue.
Les œuvres de la plasticienne Chérine Al-Baroudi sont chargées de couches d’affection pour la connaissance et la passion et de compatibilité utilisant plusieurs couches de couleur, de tissu et de fils pour s’harmoniser. Ce qui reflète le monde subjectif de l’artiste et combine tout ce qui est imaginaire et esthétique tout en liant entre le patrimoine et le contemporain.