Les recherches ont repris hier lundi dans la ville côtière d’Atami (centre du Japon), théâtre d’une gigantesque coulée de boue meurtrière samedi, et l’incertitude régnait sur le sort de plusieurs dizaines de personnes dont les autorités étaient toujours sans nouvelles, d’après l’AFP.
Des soldats et des secouristes utilisaient des perches spéciales et des pelleteuses pour progresser au milieu de la boue et dégager des montagnes de débris.
La mort de trois personnes a été confirmée jusqu’à présent, mais il s’agit d’un bilan très provisoire. Une vingtaine de personnes sont officiellement portées disparues. Cependant, plus de 48 heures après le glissement de terrain, les responsables locaux peinaient toujours à localiser plusieurs dizaines d’autres personnes, sur 215 résidents qui étaient censés se trouver dans le secteur au moment de la catastrophe.
“Le nombre de personnes dont nous sommes sans nouvelles a été ramené maintenant à 80”, contre 113 auparavant, a déclaré hier lundi à l’AFP Hiroki Onuma, un porte-parole de la gestion des catastrophes à Atami. “Nous travaillons dur pour consolider les chiffres aussi vite que possible”, a ajouté ce porte-parole.
Lors d’une conférence de presse dimanche soir, le maire d’Atami, Sakae Saito, avait expliqué que la vingtaine de personnes officiellement portées disparues était “un chiffre basé sur des informations envoyées à la localité au stade initial de la catastrophe” et donc susceptible d’évoluer.