Selon les données du ministère de l’Environnement, l’Egypte produit chaque année 80 millions de tonnes de déchets. Ainsi la gestion des déchets est-celle conçue comme un secteur économique à fort potentiel de croissance et comme industrie capable de fournir des milliers d’emplois.
D’ailleurs, le ministère a mis au point le programme national pour la gestion des déchets solides. Le programme reçoit le soutien de l’Union Européenne, du gouvernement allemand (via la KFW et GIZ) et de la coopération suisse (SECO). L’aide est répartie en deux composantes : les investissements pour un programme pilote à développer dans quatre gouvernorats : Kafr Al-Cheikh, Gharbiya, Assiout et Qéna. Outre l’assistance technique financée par la GIZ comprenant l’appui à la mise en œuvre et à la formation du personnel de la nouvelle autorité de régulation du secteur des déchets et l’élaboration de sa stratégie pour l’implication du secteur privé.
Dans ce contexte, des réunions ont eu lieu avec une délégation de la Banque Allemande de Reconstruction (KFW) pour passer en revue le plan d’action du programme national pour la gestion des déchets solides et faire le suivi des projets en cours.
A cet effet, la ministre de l’Environnement, Dr Yasmine Fouad, a affirmé que l’Egypte avait adopté des mesures sérieuses liées au dossier de la gestion des déchets en coopération avec les partenaires de développement. Cela dans le cadre de l’intérêt accordé au dossier des changements climatiques et de la gestion sage des déchets via le recyclage, le traitement et l’élimination sûre.