Le Mondial culturel se lance
Le Foot, instrument majeur pour unir les peuples
Qui a dit que la Coupe du monde de football est un simple événement sportif ? Elle représente bien plus que cela, elle est plutôt un dialogue culturel entre différents peuples et civilisations. Chaque équipe de football représente un pays avec sa culture, son histoire, ses symboles et tout un jalon. Un jalon impossible à exposer dans quelques lignes, mais qui mérite d’être traités pour rappeler que le sport est un instrument majeur unissant les peuples et leur permettant de dialoguer sans jamais utiliser la même langue.
Par Marwa Mourad
Et Dr Nesrine Choucri
Les amateurs de foot à la découverte du Qatar
Les amateurs de football qui se rendent au Qatar pour soutenir leur équipe nationale ont l’opportunité de découvrir ce que le pays a à offrir comme ses nombreux sites culturels et sa ville nouvelle de Lusail. Pour séjourner sur place, les visiteurs étrangers devront être munis d’une carte numérique Hayya qui leur sera très utile pendant cette Coupe du monde de la FIFA. Cette carte qui signifie “venez avec nous” sert de permis d’entrée dans le pays et de badge d’accès dans les stades et permet de voyager gratuitement dans les transports publics. Les visiteurs peuvent jouir aussi du traditionnel Souq Waqif, du Musée d’Art islamique, du Musée national du Qatar et Lusail, la ville du futur connue par la “ville de la Coupe du monde”.
L’Arabie saoudite vs l’Argentine
L’Arabie saoudite, la nature et l’histoire riment
Beaucoup connaissent l’Arabie saoudite étant donné qu’elle comprend des sites religieux de prime importance notamment pour les musulmans. Cela est tout à fait réel et nul ne peut ne le nier. Mais, en même temps, il faut savoir que l’Arabie saoudite comprend également des lieux très anciens qui racontent aussi bien l’histoire du pays que celle de l’humanité. Dans cet immense pays, histoire et nature riment créant un tableau parfait et séduisant.
Les monts Aja et Salma, les sommets jumeaux des montagnes Aja et Salma, l’un des monuments les plus célèbres d’Al- Hail, qui portent le nom de l’histoire d’amour épique d’Aja et de Salma. Les montagnes sont couvertes d’acacias, ce qui en fait la destination idéale pour les résidents de la région et les visiteurs qui aimeraient se promener, prendre des photos, camper, découvrir différentes plantes, observer les étoiles et les contempler au télescope, et visiter des sites archéologiques. En plus des sommets jumeaux, la région abrite d’autres montagnes, ainsi que des vallées, des plaines et des déserts. La chaîne de montagnes Aja s’étend sur une superficie de 100 kilomètres au nord-est de la région et comprend de petits villages et des sources d’eau. Le plus haut sommet atteint plus de 1 350 mètres d’altitude. Les montagnes sont rocheuses et comportent des vallées avec de vastes plaines de sable. Al-Uqdah est l’un des sites touristiques les plus célèbres de la chaîne de montagnes Aja, rapporte le site www.arabnews.fr. Facilement accessible, Al-Uqdah regorge de fermes et de vallées, et est connue pour son sol fertile et son élevage de bétail. Pour ceux qui recherchent une expérience touristique axée sur le patrimoine, le village de Touran, situé au fond des montagnes de l’Aja, est la destination idéale, avec des reliques du palais du célèbre poète Hatem Al-Ta’i.
Il y a également les fameux mustatils d’Arabie saoudite, des monuments mystérieux et aussi vieux que le temps. En effet, une équipe de chercheurs australiens a découvert que les monumentales structures rectangulaires et rocheuses du nord-ouest de l’Arabie saoudite étaient plus complexes, plus anciennes et plus nombreuses qu’on ne le pensait, d’après www.geo.fr.
Buenos Aires se pare de monuments chargés d’histoire
Si vous visitez cette ville particulière, il faut tenir compte aussi bien de son âme que de son histoire. Quelques monuments sont à ne pas manquer, comme le dévoile le site www.avygeo.fr. Trônant au centre de la Plaza de la República, l’Obélisque de Buenos Aires est l’un des monuments emblématiques de la capitale argentine. Cette colonne imposante a, en fait, été érigée en 1936 pour célébrer les 400 ans de la ville. Elle est aujourd’hui, sans conteste, l’un des monuments préférés des Argentins – et aussi l’un des plus connus à l’étranger. À ce titre, l’obélisque fait fréquemment office de point de rassemblement dans le cadre de diverses manifestations populaires (tout comme la “Plaza de Mayo”).
Un autre tour peut être fait également du côté de la « Maison rose ». Située au centre de la capitale Buenos Aires, la Casa Rosada (“maison rose”, en français) est le siège du pouvoir exécutif argentin. Fort logiquement, l’édifice doit son nom à la couleur rose qui orne ses façades. Cette teinte a notamment été obtenue, au XIXe siècle, grâce à un mélange inédit entre de la chaux et du sang de bœuf. Faisant face à la place Mai, la Casa Rosada est également un endroit emblématique devant lequel se regroupent des manifestants pour faire valoir leur cause. Le cas le plus célèbre est sans doute celui porté par les mères d’enfants disparus au cours de la dictature militaire ; celles-ci manifestent, en effet, chaque semaine, en ces lieux, depuis 30 ans.
Des ponts, Buenos Aires en compte six. Mais celui de “la Femme” est sans conteste l’un des plus connus de la capitale argentine. Plus qu’une simple jonction, le Puente de la Mujer est effectivement un monument atypique qu’il est agréable de parcourir, les yeux rivés sur ses remarquables courbes architecturales. En outre, l’édifice a valeur d’hommage : comme son nom le laisse supposer, il se réfère, en fait, aux femmes (et notamment les militantes) qui ont marqué de leur empreinte la turbulente histoire argentine.
Qatar vs Equateur
Après une cérémonie d’ouverture, que l’on annonce grandiose, le Qatar a donné officiellement le coup d’envoi de son Mondial. Le match inaugural, joué dans la démesure du Al-Bayt Stadium, a mis aux prises le Qatar à l’Équateur. Notre sifflet de la Coupe du monde de littérature se lance également pour présenter deux symboles de la littérature qatarie et équatorienne.
Ahmed Abdel Malik
Il est né le 1er janvier 1951 à Doha , où il a grandi et étudié jusqu’à l’obtention de son diplôme d’études secondaires. Il a obtenu un BA en littérature arabe de l’Université arabe de Beyrouth en 1976, et une maîtrise en médias éducatifs de la City University of New York – Buffalo – aux États-Unis en 1983, puis il a obtenu un doctorat en journalisme de l’Université du Pays de Galles en Grande-Bretagne en 1989.
Il a commencé son emploi officiel en tant que speakerine à Qatar TV en 1972, et a occupé le poste de chef de l’unité des textes et de la traduction, puis a occupé le poste de chef du département de l’information en 1976. Il a occupé le poste de Rédacteur en chef de deux journaux qatariens. Il a travaillé comme directeur des affaires médiatiques au Conseil de coopération du Golfe de 1993 à 1999. Il a exercé comme consultant au Conseil National de la Culture, des Arts et du Patrimoine. Il fut professeur associé de matériaux médiatiques à l’Université du Qatar de 1983 à 2004, et professeur associé de matériaux médiatiques au Community College en 2014. Il est l’un des premiers à écrire sur le journalisme qatari dans le magazine Al- Urouba.
Jorge Icaza
Diplomate et écrivain équatorien (1906 – 1978)
Après avoir publié quelques pièces de théâtre et un recueil de nouvelles rurales (Glaise de la sierra, 1933), il devint célèbre avec son roman la Fosse aux Indiens (1934), dans lequel il relate, avec un réalisme brutal, l’histoire d’une communauté indienne des hauts plateaux, exploitée par des Blancs et finalement massacrée lors d’une jacquerie. Ses romans suivants naissent de la même inspiration dénonciatrice (Dans les rues, 1935 ; Cholos, 1937 ; Une demi-vie de poudre aux yeux, 1942 ; Fils du vent, 1948). Ses derniers récits, l’Homme de Quito (1958) et la trilogie autobiographique d’Atrapados (1972), poursuivent sa description de la réalité sociale équatorienne. Précurseur du groupe de Guayaquil, Icaza reste avant tout attaché au courant de l’indigénisme, dont il fut l’un des chefs de file.