Peu à peu, nous découvrons l’ampleur que peut avoir une infection par le SARS-CoV-2 sur le long terme. Des auteurs ont mis en évidence des séquelles persistantes et importantes sur les capacités cognitives de patients sévèrement atteints six mois après la phase aiguë de l’infection. Le SARS-CoV-2 n’est pas un virus se limitant aux voies aériennes supérieures comme on le pensait au début. Il touche de nombreux organes, dont le cerveau. Des données déjà existantes dans la littérature suggèrent un lien entre forme sévère de la maladie à Covid-19 et troubles cognitifs persistants.
Des auteurs de l’Université de Cambridge et du collège impérial de Londres ont souhaité en savoir plus sur le sujet : les troubles cognitifs persistants sont-ils liés à certains aspects cliniques lors de la phase aiguë de la maladie ? Ou bien sont-ils corrélés à l’état mental du patient au moment de la contamination par le SARS-CoV-2 ? Sont-ils fréquents ? Leurs travaux ont été publiés dans la revue eClinicalMedicine du groupe The Lancet, le 28 avril 2022.