Par Marwa Mourad
Là où la jeunesse pousse, l’État veille à faire fleurir l’avenir
Dans chaque recoin d’Egypte — des métropoles foisonnantes aux villages les plus discrets — naît une jeunesse pleine de promesses. Des regards vifs, des cœurs curieux, des esprits en quête de repères. Cette jeunesse n’attend qu’une chose : qu’on l’écoute, qu’on la guide, qu’on lui tende la main. Conscient de cet immense potentiel humain, l’État égyptien, par l’intermédiaire du ministère de la Culture et de l’Autorité générale des Palais de la Culture, s’engage pleinement pour en faire un levier de développement et de fierté nationale.
La jeunesse est la richesse d’un pays, et le gouvernement ne cesse de le démontrer à travers des initiatives concrètes, structurées et inclusives. Les palais de la culture, répartis sur l’ensemble du territoire, ne sont pas de simples bâtiments : ce sont des foyers de savoir, des espaces d’expression, des lieux où naît la conscience citoyenne et artistique.
À travers des programmes variés — théâtre, arts plastiques, musique, ateliers d’écriture, cinéma, culture numérique — l’État offre à chaque jeune Égyptien l’occasion de se découvrir, de se former, et de contribuer activement à la vie culturelle de son pays. Car éduquer par la culture, c’est bâtir une nation solide, unie, et confiante en son avenir.
Loin des discours abstraits, le gouvernement agit sur le terrain, au plus près des citoyens. Chaque centre culturel rénové, chaque activité lancée, chaque talent encouragé est une pierre posée sur le chemin du progrès. Et dans ce chemin, la jeunesse n’est pas spectatrice : elle en est le moteur.
En misant sur elle, l’État prépare une Egypte plus forte, plus éclairée, plus créative. Car une jeunesse cultivée est une jeunesse capable d’innover, de dialoguer, de porter haut les valeurs de la République. Et c’est dans cette direction que le ministère de la Culture continue d’avancer avec clarté, détermination et foi en l’avenir.
Avec la jeunesse comme alliée, la culture comme flambeau, et l’État comme guide, c’est toute une nation qui se prépare à grandir.
Partie 1
Palais de la culture : Vers une nouvelle ère d’efficience et de rayonnement
Nés dans le souffle réformateur des années 1960, les palais de la culture incarnent l’un des piliers de la politique culturelle de l’État égyptien. Conçus pour rapprocher la culture de chaque citoyen, qu’il vive au cœur du Caire ou dans les villages les plus reculés, ces établissements sont l’expression concrète de la volonté de justice culturelle, portée dès l’origine par le ministre visionnaire Tharwat Okacha. Six décennies plus tard, cet idéal demeure plus que jamais vivant dans les priorités du gouvernement, avec une orientation claire : consolider l’existant, corriger les dysfonctionnements, et réinvestir les lieux porteurs de créativité réelle.
Avec plus de 500 établissements répartis sur tout le territoire national, l’Autorité générale des palais de la culture joue un rôle déterminant dans l’accès à l’art, à la lecture, au théâtre et à la formation artistique. Ce vaste réseau, qui comprend maisons de la culture, bibliothèques, centres culturels et palais, est en constante évolution pour s’adapter aux réalités de notre époque.
Une restructuration responsable
Il serait injuste de juger un projet d’une telle ampleur à l’aune de quelques chiffres isolés. La situation actuelle ne traduit pas un désengagement, mais bien une phase de restructuration réfléchie, menée sous la houlette du ministère de la Culture, en collaboration étroite avec le Parlement. Lors de la récente réunion de la Commission du plan et du budget, présidée par le Dr Fakhry El-Feky, le ministre de la Culture, Dr Ahmed Hano, a présenté une vision lucide et équilibrée : assurer que chaque établissement culturel soit à la hauteur de sa mission, dans des conditions dignes et propices à l’épanouissement des talents.
Certes, tous les établissements ne répondent pas encore aux normes idéales. Certains fonctionnent dans des locaux exigus, d’autres attendent des travaux ou font l’objet de réorganisations. Mais là encore, le gouvernement agit avec pragmatisme : les décisions de fermeture ne seront jamais arbitraires, elles s’appuient sur des rapports d’évaluation détaillés, et tiennent compte de l’impact culturel réel de chaque centre. L’objectif est clair : valoriser les lieux actifs, renforcer leur action, et rationaliser les ressources au service du public.
Des choix fondés sur l’écoute et la concertation
Les échanges avec les députés lors de la séance parlementaire en sont la preuve : le ministère est à l’écoute des besoins locaux, des voix des territoires, et des attentes du citoyen. Qu’il s’agisse du centre culturel de Sohag ou de celui d’Assiout, chaque cas est étudié avec attention. Le dialogue est constant entre les pouvoirs publics et les acteurs du terrain, pour assurer un développement culturel cohérent et équitable.
Le ministre l’a rappelé avec force : la culture n’est pas un simple décor, mais une force vivante, un vecteur de transformation sociale. Elle ne peut s’épanouir dans des espaces exigus et inadaptés. C’est pourquoi le ministère s’engage à concentrer les efforts sur les structures réellement utiles, à développer des infrastructures modernes, et à favoriser une programmation diversifiée, en lien avec les aspirations des jeunes, des femmes, des artistes et de tous les citoyens.
Une politique culturelle renouvelée
Dans un monde en pleine mutation, où le numérique modifie les modes de consommation culturelle, le ministère de la Culture adapte ses outils et ses priorités. Les palais de la culture de demain seront connectés, dynamiques, et inclusifs. Ils s’appuieront à la fois sur le patrimoine local et sur les innovations contemporaines pour proposer une culture vivante, accessible et porteuse d’espoir.
Loin d’être des ruines du passé, les palais de la culture sont appelés à redevenir des phares culturels pour l’avenir, au service du développement humain et de l’identité nationale. Le gouvernement, conscient des défis, s’y attelle avec sérieux et méthode, pour que la culture reste, toujours, un droit fondamental et une source de fierté pour chaque Égyptien.
Partie 2
L’art comme levier d’éducation et de conscience : l’État au service des valeurs humaines
À travers une vision culturelle ambitieuse, le ministère de la Culture confirme, jour après jour, son engagement indéfectible à façonner des générations éclairées, éthiques et responsables. Dans toutes les régions d’Egypte, et notamment dans les gouvernorats de Gharbia et de Matrouh, l’art et la culture deviennent de puissants outils d’éducation, de sensibilisation et de rassemblement social, en parfaite adéquation avec les objectifs de l’État pour un développement humain durable.
À El-Mahalla : Le théâtre au service de la tolérance et de l’inclusion
Dans la ville d’El-Mahalla, le rideau s’est levé sur une initiative théâtrale d’exception : la pièce « Vous n’êtes pas seuls… Nous sommes vos frères », présentée gratuitement au public sur la scène du Théâtre du 23 Juillet. Ce spectacle émouvant, porté par l’Autorité générale des Palais de la culture, dirigée avec rigueur et passion par le général de division Khaled El-Labban, incarne parfaitement la mission sociale et éducative que s’est fixée le ministère.
Sous la supervision de l’écrivain Mohamed Nassef, vice-président de l’Autorité, cette pièce s’adresse aux enfants avec un message fort : valoriser la diversité, encourager la solidarité, lutter contre le harcèlement. Réalisée par le metteur en scène Abdel Rahman Salem, sur un texte de Magdy El-Hamzawy et une composition musicale de Hossam El-Cherif, l’œuvre met en scène des enfants valides et porteurs de handicap, unis dans une même expression artistique.
Les jeunes acteurs du Palais culturel Ghazl El-Mahalla, encadrés par des artistes et chorégraphes professionnels, ont livré une performance touchante et sincère, saluée par les représentants culturels de Gharbia et un jury de spécialistes. L’État prouve ici que l’accès à l’art et à la culture est un droit pour tous, mais aussi un vecteur puissant de valeurs humaines.
Matrouh : Célébrer l’environnement par la culture et la poésie
Le gouvernorat de Matrouh n’est pas en reste. À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, le Centre culturel de Matrouh, relevant du même réseau national de palais culturels, a organisé une série d’activités éducatives et festives. Ce programme, riche et varié, s’inscrit dans la stratégie de l’État pour sensibiliser les jeunes à la protection de l’environnement, tout en leur donnant les moyens d’exprimer leur créativité.
Dirigée par l’écrivain Mohamed Nassef, la journée a débuté par une conférence éclairante animée par le chercheur Naga Saad, qui a su capter l’attention du public par un discours clair, accessible et mobilisateur sur la nécessité de préserver nos ressources naturelles et d’adopter des comportements écoresponsables.
Dans un esprit de joie et de partage, un atelier artistique pour enfants, encadré par l’artiste Mona Chaker, a permis aux plus jeunes de fabriquer de petits objets colorés, alliant expression artistique et conscience écologique. L’événement s’est conclu par une soirée poétique organisée par le Club de littérature de Matrouh, sous la direction du Dr Islam Abdel Rahman, où les jeunes talents du gouvernorat ont brillé par leurs mots et leur sensibilité.
Une politique culturelle ancrée dans les territoires
Ces deux exemples illustrent avec éloquence l’approche globale et inclusive du gouvernement égyptien, qui œuvre pour une culture accessible à tous, tout en renforçant les valeurs de citoyenneté, de respect et de responsabilité. En intégrant l’art et la culture dans la vie quotidienne des citoyens, notamment des jeunes, l’État investit dans un avenir éclairé, où chaque enfant est encouragé à penser, rêver et contribuer positivement à la société.
L’art, lorsqu’il est soutenu par une politique culturelle ambitieuse, devient bien plus qu’un divertissement : il devient un outil de construction nationale. Et c’est précisément ce que réussit le ministère de la Culture à travers ses multiples initiatives, en faisant de chaque scène, chaque livre, chaque atelier, une promesse d’avenir.