La cause environnementale est aujourd’hui l’un des plus grands sujets de préoccupation. L’Etat cherche ainsi à concilier écologie et développement à travers un soutien à l’investissement écologique.Il s’agit d’investissements qui contribuent au développement d’une économie durable. Par exemple, financer des projets ayant pour objectif de lutter contre le réchauffement climatique, de s’adapter aux répercussions du changement climatique, de réduire les émissions, de financer la transition énergétique…L’investissement écologique peut ainsi s’inscrire dans ce que l’on appelle investissement socialement responsable (ISR). L’ISR couvre un champ plus large puisqu’il prend en compte à la fois des critères environnementaux et sociaux. En principe, les entreprises labellisées ISR vont même plus loin, en englobant aussi des critères de gouvernance. On parle alors de critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Ces critères se rapportent donc aux entreprises Dans ce contexte, la notion de la « finance verte » est apparue depuis quelques années. Elle signifie les transactions financières qui tentent de réduire leur impact sur la planète, en favorisant notamment la transition énergétique. L’investissement écologique est, quant à lui, un domaine de la finance verte. Il est soutenu par le ministère de l’Environnement notamment dans le cadre de la vision d’Egypte option 2030. Le ministère s’est attaché à encourager les investissements écologiques et climatiques en facilitant les procédures, en fixant des critères écologiques, en accordant des certificats écolo, et en créant l’unité d’investissement écologique et climatique début 2023.