En août 2013, le Musée de Mallawi a été le théâtre de scènes de pillage par les groupes terroristes.
L’Unesco avait déclaré son soutien à ce « dommage irréversible pour l’histoire et l’identité du peuple égyptien ». De même, l’Unesco s’était dite prête à fournir toutes les aides techniques nécessaires pour contribuer à la reconstruction du musée. À l’époque, le ministère des Antiquités avait préparé une liste d’objets disparus du musée lors des actes de violence et de pillage d’août 2013.
Quelque 1050 pièces qui racontent l’histoire de l’Egypte avaient disparu, en l’occurrence des statuettes et des bijoux en or. Grâce aux efforts du ministère des Antiquités, en collaboration avec les ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères, le musée a réussi à récupérer la majorité des objets.
11 millions de LE, coût de restauration
Après trois ans de travaux de restauration, le musée fut inauguré par le ministre des Antiquités Dr Khaled Al-Anani pour un coût de 11 millions de livres égyptiennes. Le financement est versé par le ministère des Antiquités, le gouvernorat de Ménia et le gouvernement italien dans le cadre du programme égypto-italien d’échange des dettes. Parmi les pièces volées se trouvaient la statue de la troisième fille du roi Akhenaton.
Cette fameuse statue en calcaire que l’Egypte cherchait dans les quatre coins du pays après avoir été volée en 2013. C’est un chef-d’œuvre du musée.
Une statue de 32 cm montrant la fille du pharaon Akhenaton debout nue sur une base, sa main droite porte un sacrifice, tan-dis que sa main gauche est tendue. La statue a été découverte à Tel Al-Amarna, elle remonte à la période de l’Etat moderne.
Nouveau scénario d’exposition
Avec les travaux de restau-ration, le musée a changé son scénario d’exposition en ayant recours à des techniques sophistiquées. Par exemple, le système d’éclairage et de protection a été modifié et les vitrines en bois ont été également changées en verre.
Le musée a peint les murs des salles avec la couleur bleu pétrole, “couleur de fantaisie”. A noter que le musée renferme trois grandes salles d’exposition en plus d’une bibliothèque de recherche scientifique pour les universitaires. Il offre au visiteur les détails de la vie quotidienne chez les habitants de la ville ainsi que leurs traditions et leurs industries. Le musée renferme 944 pièces, dont 503 ont été déplacées des dépôts d’Al-Bahnassa et d’Al-Achmounine.Il expose également quelques outils cosmétiques et montre comment la femme égyptienne soignait son corps. Plus une grande collection de produits : peignes, huile, khôl dans des tubes de roseau.