“Allons-nous les punir deux fois ?” Une interrogation lancée par le Président Abdel Fattah Al-Sissi qui résume bien la philosophie punitive dans le traitement du prisonnier.
Certes, c’est une noble philosophie humaine qui cherche à punir le contrevenant tout en veillant à le traiter avec humanité et miséricorde. Al-Sissi croit profondément au droit de tout être humain à avoir une vie digne de son humanité, même s’il est prisonnier.
Depuis son accession au pouvoir, le Président Al-Sissi accorde un intérêt et un soin particuliers au dossier des droits humains en Egypte. Le Président ordonne toujours de fournir des soins et de respecter les droits de l’Homme dans tous les secteurs, y compris le secteur pénitentiaire. Plusieurs décrets présidentiels de grâce aux prisonniers ont été promulgués, la formation d’un comité de la Chambre des députés pour examiner les dossiers des détenus éligibles à la libération conditionnelle et à l’amnistie, notamment pour les jeunes ont été parmi les démarches prises par le raïs.
La grâce présidentielle : Une nouvelle fenêtre à la vie
Le complexe de protection communautaire de Wadi El-Natroune, est un édifice gigantesque construit selon les critères les plus stricts pour abriter des individus qui ont commis des crimes intentionnellement ou par accident. Ces gens passent des années de leur vie derrière les barreaux, privés de leurs familles et de toutes les personnes qu’ils aiment. Ils sont privés de la chose la plus précieuse qu’un humain puisse posséder : La liberté. Allons-nous les priver du droit à une vie humaine digne à l’intérieur de la prison ? La religion, la miséricorde et l’humanité nous conseillent le contraire. Cette grâce accordée aux prisonniers leur ouvre certainement une nouvelle page et une nouvelle chance dans la vie.
Droits de l’Homme
Le secteur pénitentiaire, en particulier dans le domaine des droits de l’Homme à l’époque du Président Al-Sissi, a connu un grand bond grâce au grand intérêt que le ministère de l’Intérieur accorde à ce secteur pour le développer conformément au concept des droits de l’Homme et au concomitamment au lancement d’une nouvelle appellation de ce secteur qui devient le Secteur de la Protection Communautaire.
Des services ont également été développés après que les prisonniers aient purgé leur peine.
Parmi ces services, on note le service de réintégration qui s’occupe des affaires des détenus nouvellement libérés afin de les former et de les réhabiliter à s’engager dans la société.
Pendant la crise du Covid, les détenus ont été les premiers à être vaccinés, et ce pour préserver leur vie.
Les prisons sont actuellement devenues des lieux où des soins médicaux sont dignement administrés aux détenus et où l’enseignement est dispensé par le biais des séminaires religieux et des comités chargés d’éradiquer l’analphabétisme.
Cette initiative permet de créer des opportunités à ceux qui souhaitent obtenir des qualifications supérieures telles que des thèses de doctorat et de de magistère même étant derrière les barreaux.
L’administration de la prison dispose également des ouvrages et de références dans les bibliothèques pénitentiaires pour la formation des détenus.
Plaintes des citoyens
Le ministère de l’Intérieur a créé tout un secteur appelé le département des droits de l’Homme supervisé par le vice-ministre chargé d’examiner toutes les plaintes afin de garantir des droits à chaque détenu. En outre, dans chaque commissariat des secteurs ont été créés pour examiner toutes les plaintes des citoyens et y répondre dans chaque département de la police.
Un véritable bond
Les experts en sécurité ont affirmé que le lancement de la stratégie des droits de l’Homme est une véritable percée dont la vie politique et sociale est témoin, notant que l’Égypte avance à un rythme soutenu dans le domaine des droits de l’Homme. “Le fait que l’Etat ait recouvré sa force au cours de la dernière période a contribué de manière significative et efficace à soutenir les organisations de la société civile”, explique le général Mohamed Nour, ancien vice-ministre et expert en sécurité. Il a également ajouté que la stratégie nationale des droits de l’Homme adoptée par l’État fermera la porte aux Organisations internationales qui veulent s’ingérer dans les affaires intérieures du pays.
Nouvelle République
La Nouvelle République signifie que l’Égypte est désormais devenue plus stable.
Ça prouve également que l’État construit des institutions selon les dernières méthodes et qu’il a réussi à lutter contre le terrorisme au cours des dernières années, tout en préservant le dossier des droits de l’homme.
Le général Fouad Allam, un expert en sécurité, a souligné que le lancement de la stratégie nationale des droits de l’homme confirme que l’Égypte est déterminée à établir un nouveau système basé sur l’application d’une approche intégrée pour promouvoir le respect et la protection de tous les droits civils, politiques, économiques et sociaux.
Le complexe de Wadi El-Natroune, une nouvelle chance à la vie
Afin de garantir la dignité des prisonniers et qu’ils soient des individus producteurs, et tout en étant convaincu que le détenu est capable de devenir une nouvelle personne et a le droit à une meilleure vie, le complexe de réhabilitation de Wadi El-Natroune a été récemment inauguré au bout d’une période d’édification ne dépassant pas les 10 mois. Ce Centre de redressement transformera le concept d’institution pénitentiaire en institution de réhabilitation d’où le prisonnier sortira avec en main un métier qui l’empêchera de récidiver et lui permettra d’avoir une source de subsistance.
“C’est incontestablement un bond qualitatif réalisé dans les établissements pénitentiaires d’Egypte”, analysent les experts qui y effectuaient une tournée d’inspection. L’établissement renferme entre autres un hôpital central doté d’équipements de pointe, des salles de soins intensifs, des salles d’isolement et d’urgence, en plus d’une pharmacie centrale, des laboratoires d’analyses et de radiologie ainsi qu’une unité de dialyse. Un complexe de tribunaux, des serres, des usines et des ateliers de fabrication, des bibliothèques pour donner la chance aux prisonniers de se cultiver, se trouvent également dans ledit complexe. Ce dernier est équipé de moyens modernes et confortables qui garantissent la dignité des détenus, le but de son inauguration est de « développer le système de mise en application du système punitif conformément aux principes de la stratégie nationale des droits de l’Homme lancée par le Président Al-Sissi dernièrement”.
Le nouveau complexe pénitentiaire remplacera 12 prisons en Egypte, ce qui contribuera à mettre fin à la surpopulation tout en fournissant de bons soins aux prisonniers.
Dans la zone extérieure du centre, il y a des points de vente des produits. Les produits du centre sont également vendus dans des expositions organisées par le secteur de protection sociétale, et le revenu financier est octroyé au détenu.