La dernière mise à jour des prévisions climatiques saisonnières mondiales, publiée par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), a fait une prédiction alarmante : la quasi-totalité du globe sera confrontée à des températures supérieures à la moyenne au cours des trois prochains mois.
Cette projection provient d’un ensemble composé de neuf modèles climatiques, c’est-à-dire d’une moyenne calculée à partir de différentes simulations effectuées par les centres météorologiques du monde entier. Même en lissant les différences entre les simulations, l’ensemble renforce un message clair : le réchauffement reste fort et s’étend presque sans exception à l’ensemble de la planète.
Le réchauffement des océans entraîne une planète encore plus chaude, selon Ta météo. Les prévisions pour le trimestre allant de mai à juillet 2025 indiquent que les températures de surface de la mer devraient rester supérieures à la moyenne dans presque tous les océans, renforçant ainsi le potentiel de réchauffement sur les continents.
Alors que le centre de l’océan Pacifique tend à rester neutre, les secteurs est et ouest seront plus chauds, de même que l’océan Atlantique tropical nord et sud et l’océan Indien.
Conformément au réchauffement des océans, les températures devraient être supérieures à la moyenne dans pratiquement toutes les zones continentales.
Bien que le rapport n’utilise pas le terme « sans précédent », l’ampleur du réchauffement prévu est frappante en raison du nombre et de la diversité des régions touchées, ce qui renforce la gravité de la crise climatique en cours.
Changements dans les régimes pluviométriques
Les prévisions de précipitations pour les trois prochains mois sont également alarmantes et indiquent que les précipitations seront probablement inférieures à la normale dans les zones critiques telles que le Pacifique équatorial, l’Ouest des États-Unis, la Côte ouest de l’Amérique du Sud (nord-est du Brésil) et Amérique centrale, l’Atlantique équatorial et l’Amérique du Sud.
En revanche, des précipitations supérieures à la normale sont attendues dans le sous-continent indien, dans certaines parties de l’Asie de l’Est, en Afrique équatoriale et dans le nord-ouest de l’Amérique du Sud. Ces tendances indiquent une instabilité croissante des cycles hydrologiques régionaux, ce qui risque d’aggraver les crises de l’eau et de la sécurité alimentaire.