Le Club des juges d’Egypte, dirigé par le conseiller Mohamed Abdel Mohsen, organise, samedi prochain, en coopération avec le Centre Kemet pour l’arbitrage international, dirigé par Dr Ahmed Fathi Sorour, et la Faculté de Droit de l’Université britannique en Egypte, une formation spécialisée en arbitrage commercial international, durant la période du 18 au 22 septembre. Le Conseil national de formation dirigé par Dr Safwat Al-Nahhas est chargé de superviser l’organisation administrative du cours.
Le conseiller Mohamed Reda Shawkat, président de la cour d’appel du Caire, ancien membre du Conseil supérieur de la magistrature et vice-président du conseil d’administration du Kemet Center for International Arbitration, affirme que l’arbitrage commercial s’est imposé sur l’arène économique, de sorte qu’il est devenu le plus célèbre outil de règlement des différends commerciaux nationaux et internationaux. D’où l’intérêt de tenir cette formation.
Dr Mohamed Abou El-Enein, sous-secrétaire de la Chambre des représentants et vice-président du centre Kemet pour l’Arbitrage international a ajouté que l’une des garanties les plus importantes de l’investissement mondial est le recours à des moyens alternatifs pour résoudre les différends relatifs aux investissements, tels que les l’arbitrage. Celui-ci est régi par des règles juridiques mondiales qui contribuent efficacement à créer un climat sûr pour l’investissement.
Le conseiller Ashraf Issa, président de la Cour d’appel du Caire, et coordinateur général de la session, a expliqué qu’il y a un besoin urgent de l’importance d’une communication efficace entre les juges d’une part, et les praticiens de l’arbitrage et les juristes d’autre part. Outre de parvenir à une coopération et échanger des visions qui ont un grand impact sur l’établissement d’un climat juridique idéal pour l’investissement en Égypte. Et de noter que le programme du stage a été conçu pour fournir des connaissances scientifiques sur le contenu juridique régissant l’arbitrage commercial international, y compris les derniers changements intervenus dans les conventions et règles internationales liées à ce domaines.
Le conseiller Dr. Fahr Abdel Azim, chef des appels auprès des tribunaux économiques et rapporteur scientifique de la formation, a ajouté que l’un des objectifs les plus importants dudit programme est d’identifier l’origine et l’évolution de la justice arbitrale, et de comprendre la différence entre celle-ci et la justice et les autres modes de règlement des différends. S’ajoute à cela identifier les avantages, les inconvénients et les différentes problématiques de l’arbitrage par rapport à la justice nationale.
En outre, les cadres juridiques généraux nationaux et internationaux régissant l’arbitrage international sont analysés, discutés et appliqués. Outre l’analyse scientifique des règles internationales garantissant et réglementant la reconnaissance d’une sentence arbitrale étrangère et précisant la compétence des juridictions nationales.