Une réunion du Comité de suivi et de consultation politique entre la République arabe d’Égypte et le Royaume d’Arabie saoudite s’est tenue à Riyad le 23 Shawwal 1446 AH, 21 avril 2025 après JC, présidée par Son Excellence Dr. Badr Abdel Aati, Ministre des Affaires étrangères, de l’Emigration et des Affaires des expatriés égyptiens de la République arabe d’Égypte, et Son Altesse le Prince Faisal bin Farhan Al Saoud, Ministre des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie saoudite. Et ce en se basant sur les relations bilatérales historiques et solides entre la République Arabe d’Egypte et le Royaume d’Arabie Saoudite et leurs deux peuples frères, et afin de renforcer le partenariat stratégique entre eux, et dans le cadre des directives de Son Excellence le Président Abdel Fattah Al-Sissi, Président de la République Arabe d’Egypte, et de son frère, le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saoud, et de Son Altesse Royale le Prince Mohammed bin Salman, Prince héritier et Premier Ministre, et d’œuvrer au renforcement de tous les aspects des relations entre les deux pays frères dans divers domaines,
Les consultations politiques ont porté sur les moyens de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays frères dans divers domaines. Les deux parties ont convenu sur l’importance de lancer le « Conseil suprême de coordination égypto-saoudien » le plus proche possible, ce qui contribuerait à faire avancer la voie de la coopération entre les deux pays frères dans divers domaines politiques, économiques, culturels, sociaux, militaires et sécuritaires. Ils ont également convenu sur l’importance de s’appuyer sur « l’Accord visant à encourager et à protéger les investissements mutuels entre les deux pays » afin de renforcer la coopération en matière d’investissement entre les deux pays frères.
Les consultations ont également porté sur un certain nombre de questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment les efforts déployés pour mettre fin à l’agression israélienne contre Gaza. Les deux parties ont affirmé l’importance de la solution à deux États et leur rejet catégorique de toute tentative de déplacer les Palestiniens de leurs terres à Gaza ou en Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, sous quelque prétexte que ce soit, qu’il soit temporaire ou permanent, forcé ou volontaire. Ils ont également affirmé leur soutien au plan arabo-islamique pour le relèvement rapide et la reconstruction de la bande de Gaza et à la conférence ministérielle pour le relèvement rapide et la reconstruction de la bande de Gaza, que le Caire doit accueillir.
Les deux parties ont affirmé leur soutien au gouvernement légitime yéménite, dirigé par le Conseil de direction présidentiel, et ont souligné l’importance de maintenir la sécurité, la sûreté et la liberté de navigation en mer Rouge.
Les deux parties ont convenu sur l’importance de mettre fin au conflit au Soudan, de soutenir les institutions de l’État soudanais et de soutenir toutes les initiatives internationales et régionales, notamment les pourparlers de Djeddah, visant à rétablir la stabilité au Soudan.
Les discussions ont également porté sur la situation en Syrie, les deux parties soulignant la nécessité de préserver l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie, l’importance d’un processus politique global, la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes, le rejet de l’ingérence étrangère dans les affaires syriennes et la condamnation des violations israéliennes du territoire syrien.
Les deux parties ont également souligné la nécessité de respecter la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de la Libye, de rejeter toute forme d’ingérence étrangère dans ses affaires et d’exiger le retrait de toutes les forces étrangères, des mercenaires et des combattants étrangers. Ils ont également souligné l’importance de tenir des élections présidentielles et parlementaires simultanées. Les deux parties ont également convenu de l’importance de soutenir les efforts visant à assurer la sécurité et la stabilité en Somalie et de renforcer les capacités des institutions de l’État somalien à étendre leur contrôle sur l’ensemble de son territoire.
