Une équipe d’archéologues a découvert près de 18.000 blocs-notes qui retracent la vie quotidienne des Anciens Egyptiens dans la ville d’Athribis près de Banha. Il s’agit de la plus grande collection de blocs-notes de l’Égypte ancienne découverte depuis le début du 20ème siècle, peut-on lire sur Daily Geek Show.
Les archéologues expliquent que le site où ces objets ont été découverts abritait une ancienne école. Par con- séquent, de nombreux ostraca ont été retrouvés à cet endroit. Dessus, ils ont énuméré la liste des mois, les chiffres ainsi que des exer- cices liés à l’alphabet et à la grammaire. Les ostraca auraient appartenu à des élèves qui essayaient de s’améliorer car, après analyse, les archéologues ont découvert que certains blocs-notes contenaient les mêmes écritures et les mêmes caractères, et cela, au recto et au verso. En effet, les archéologues affirment que ces inscriptions ont été faites par des étudiants afin de leur en apprendre plus sur leur propre vie. Ce genre d’objets est appelé « ostraca ».
A cette époque, les ostraca étaient moins chers et plus accessibles que le papyrus, surtout pour les gens de la classe inférieure. Ces derniers les ont utilisés pour illustrer la vie quotidienne de l’époque. D’autres s’en sont servis pour la gestion du travail comme détailler les listes de courses ou les échanges commerciaux. Certaines classes s’en servaient pour enseigner aux élèves l’écriture et les hiéroglyphes.
Le contenu semble avoir été écrit dans la langue démotique qui était l’écriture officielle de l’époque de Ptolémée XII, communément connu comme le père de Cléopâtre qui aurait régné entre 81 et 51 avant J.-C. Durant cette époque, Athribis était la capitale d’un État égyptien situé au bord du Nil. Les archéologues ont aussi affirmé que l’écriture démotique n’était pas enseignée aux enfants mais aux plus grands et, dessus, ils ont pu découvrir différentes langues comme le grec, l’arabe et même le copte, un mélange de grammaire grecque et égyptienne.