Lundi 11 décembre, la Haute Cour de Londres a sommé le prince Harry de verser 48 000 livres sterling (soit 56 000 euros) d’ici au 29 décembre à la société éditrice du «Mail on Sunday » après avoir perdu une manche dans une procédure en diffamation contre le tabloïd britannique. Parmi les nombreuses poursuites engagées par le prince contre les tabloïds britanniques, l’une d’elle porte sur un article relatif à sa protection policière au Royaume-Uni, selon Paris Match. L’article, publié en février 2022, accusait, à tort selon sa défense, le prince Harry d’avoir « menti » et d’avoir « essayé de garder secret » son recours contre le gouvernement pour essayer d’obtenir une protection policière dans le pays.
Depuis leur départ de la monarchie pour les États-Unis en 2020, le prince Harry et son épouse Meghan Markle ne peuvent prétendre à une protection policière aux frais du contribuable lors de leurs rares déplacements en Angleterre. Auprès du ministère de l’Intérieur, le fils cadet du roi Charles III avait demandé à pouvoir bénéficier d’une protection policière, en payant avec ses fonds personnels, lorsqu’il se trouve dans son pays natal. Demande rejetée par la justice en mai, le ministère envisageant plutôt une sécurité « sur mesure », effective lors d’événements officiels, comme ce fut le cas pour le couronnement le 6 mai dernier.
Mais, comme il l’a fait savoir lors de ces trois jours de procès à distance, le prince Harry tient dur comme fer à protéger sa famille. Une déclaration en son nom avait été lue au tribunal dans laquelle il partageait son inquiétude pour ses deux enfants, Archie et Lilibet (4 et 2 ans).