Les algorithmes de surveillance feront bien leur entrée dans l’espace public lors des jeux Olympiques de Paris. Mais leur usage sera limité.
Le 12 avril, le Parlement a adopté un texte de loi pour assurer la sécurité des jeux Olympiques de Paris. Une version définitive qui exclut l’utilisation de cette technologie, pourtant tolérée dans d’autres pays. “La reconnaissance faciale fait encore peur”, admet l’élu centriste Philippe Latombe, auteur d’un rapport sur le sujet, précise le site challenges.fr. Les députés ont autorisé les “caméras intelligentes” dans certains cas précis. Il pourra être fait d’algorithmes pour analyser des images aux abords des stades, notamment, ou dans les transports en commun. Mais les visages ne pourront pas être identifiés. “Personne n’a envie de se balader dans la rue avec une caméra qui scrute son visage”, développe Philippe Latombe. Un décret doit encore fixer leur périmètre d’application et sera rendu dans les prochaines semaines.